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Mes billets sur les Jeux Vidéo auxquels je joue :

1er Avril 2024
Fire Emblem : The Sacred Stones

29 Mai 2023
Nuclear Throne

19 Mars 2023
Céleste

19 Mars 2023
Aladdin

19 Mars 2023
SpaceGulls

27 Novembre 2022
Dead Space

13 Juin 2022
Final Fantasy XIII

11 Octobre 2021
Watch Dogs

09 Septembre 2021
Mini Métro

23 Août 2021
Jurassic Park (NES)

30 Juillet 2021
Vectronom

13 Juillet 2021
Hamsterball

04 Juillet 2021
Kururin Squash!

27 Juin 2021
Ghouls'n Ghosts

19 Juin 2021
Mintroïd

13 Avril 2021
Maldita Castilla

04 Novembre 2020
The Elder Scrolls V: Skyrim

02 Juillet 2020
Shivering Isles (Oblivion)

03 Juin 2020
Skyblazer (Snes)

18 Février 2020
Bubble Ghost (Game Boy)

02 Septembre 2019
Tales of Vesperia

Mega Man 1 à 6 (NES) :

23 Mai 2019 : Mega Man 6
15 Mai 2019 : Mega Man 5
29 Avril 2019 : Mega Man 4
16 Avril 2019 : Mega Man 3
(07 Juin 2018 : Méga Man 2)
06 Avril 2019 : Mega Man

22 Décembre 2018
Mass Effect 3 : Citadelle - le DLC anti Mass Effect

19 Octobre 2018
Castlevania - Aria Of Sorrow
Les jeux vidéo auxquels je joue : les plus anciens : de Mass Effect à Mass Effect 3

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12 Juin 2018
Mass Effect 3 - mes deux premières parties (et du on-line)

07 Juin 2018
Mégaman 2 sur NES (UD6/Songe)

04 Juin 2018
Castlevania sur NES (UD6)

29 Mai 2018
Duck Tales sur NES (UD6/JdG/Mea)

16 Mars 2018
Mass Effect 3 - mon avis au bout de 35 heures de jeu

14 Janvier 2018
Les Uncharted : le 3 & le 4

20 Novembre 2017
Suikoden (PS3)

21 Septembre 2017
Mass Effect 2 - ma conclusion

16 Juillet 2017
FIFA 17 - L'aventure

09 Juin 2017
Mass Effect 2 - mon avis définitif

17 Avril 2017
FIFA 17 - Le renouveau ?

22 Février 2017
Monster Girl Quest

19 Février 2017
Final Fantasy X-II - Last Mission

11 Janvier 2017
Fire Emblem - Mystery of the Emblem (Snes)

22 Novembre 2016
WRC 4 FIA World Rally Championship

11 Octobre 2016
Life is Strange - le jeu épisodique

23 Août 2016
Okami HD : Okami Okami ..!

29 Juillet 2016
Leisure Suit Larry 6 Shape Up or Slip Out !

30 Juin 2016
Bayonetta - bien bien

3 Mai 2016
Bayonetta - une dizaine d'heures de jeu

5 Avril 2016
Final Fantasy IV - l'opus qui me fait mentir

2 Mars 2016
Lollipop Chainsaw - L'action en minijupe

3 février 2016
Castlevania - Circle of the Moon

8 janvier 2016
Dead or Alive Xtrem 2 - Les femmes en bikini et leurs boobs à tomber

13 octobre 2015
Final Fantasy X-II HD - étonnement différent

12 septembre 2015
L'atmosphère de The Last of Us ... le rendu d'Ellie

11 juin 2015
Elder Scroll IV : Oblivion (PS3)

26 septembre 2014
Rayman Legends - 5 heures de jeu

23 septembre 2014
Mon impression sur Forza Motorsport IV au bout d'une cinquantaine d'heures de jeu

20 septembre 2014
200 heures de jeu sur FFX HD

25 juillet 2014
Mon impression sur Final Fantasy X HD au bout de 25 heures de jeu

13 juin 2014
Le jeu de réflexion : Sokoban & Picross

31 mai 2014
Legend of Zelda, The Minish Cap

29 mars 2014
Mass Effect 2 : mieux que le 1 ?

27 Février 2014
Mass Effect : mon avis définitif

Janvier 2014
Mon avis sur le premier Mass Effect

27 novembre 2013
Mass Effect : mes impressions au bout de 5 heures de jeu

Les jeux vidéo auxquels je joue





Fire Emblem: The Sacred Stones, troisième et dernier opus sur Game Boy Advance

Ce Fire Emblem est un peu l'apogée du soft sur console portable. Il est complet, et bien plus clair sur certains aspects que ces prédécesseurs. Son récit est classique, mais sommes-toutes solide. Sa mise en scène recèle des surprises, bien bienvenues. Le game propose de la rejouabilité (et beaucoup grâce au système de soutiens), tout en conservant le fondement de son plaisir de jeu. Car oui, ce qu'on aime tout-avant-tout dans un Fire Emblem, c'est la stratégie, la tactique, enrobant un univers médiéval fantaisiste où se mêlent combats de chevaliers et magiciens, et où... quand un perso crève, il crève pour de bon ! - ce à quoi le scénario amenuise ceci pour un ou deux personnages devenant injouables sans donc les voir mourir - Et enfin, les niveaux de difficultés se ressentent dans le gaming.

Alors que du bon ? Oui, même en ce qui concerne, par exemple, le système des arènes (dont j'ai toujours déconsidéré le principe) car ici, dans ce huitième opus de la série, il est devenu complètement dispensable avec le pop d'embuscades sur la map et les tours à 10 niveaux. Ou comme les différentes mises en scène en cours de bataille qui viennent bouleverser nos plans de jeu. Alors peut-être pour reproche qu'il est un peu trop Fire Emblem 2D ...

Ce soft est une très bonne entrée en matière dans l'univers des Fire Emblem. Je kiffe et recommande.

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Nuclear Throne. Addictif et hardcore.

Bon. Des dizaines d'heures de jeu sans encore être parvenu jusqu'au dernier niveau, frustrant et pourtant.. j'y reviens encore. Pourquoi ? Parce que c'est du très bon. Très addictif.

Nuclear Throne est un jeu d'action-shooter hyper efficace. C'est fun, facile de prise en main, bourré d'actions, non répétitif quelque part (c'est un rogue-like, donc les niveau sont générés aléatoirement à chaque lancement de jeu - bien qu'on peut en comprendre les structures de base à la longue). Les armes sont surpuissantes, les effets d'explosions sont pléthores, les ennemis sont variés. C'est jouissif à force de maîtrise. Mais cependant très ardu.

Cet aspect hardcore est quand même un truc préjudiciable pour le soft. A un moment donné, je vais finir par lâcher le clavier pour de bon. Tant le game peut être trop frustrant à ne jamais parvenir au dernier niveau (me faisant toujours éclater par l'avant-dernier boss.) Il manque un réglage de difficulté. Qu'on puisse choisir un niveau, pour, au moins, en voir le bout. Mais je comprends que si on en vient à terme, on y reviendrait sans doute plus du-tout.

Et c'est là que je souhaite soulever un point concernant l'essence même du jeu vidéo.


Le jeu vidéo n'aurait-il pas pour seule finalité qu'on le termine, et rien d'autre ?


Je crois que j'en avais oublié cette raison existentielle, et que Nuclear Throne me le rappelle. Un jeu vidéo a pour but, et premier but, de parvenir à le finir. Ce qui est complètement éclipsé dans notre modernité. Car on ne joue plus uniquement pour finir les jeux, voir même pour ne même pas les compléter (ce qui n'est pas ma façon de jouer, c'est à dire non-consumériste.) Au contraire, je joue pour découvrir, explorer, vivre une histoire, une expérience etc... (en "retourner le jeu") bien loin de me souvenir que le jeu vidéo est d'abord un game qui a pour but de le terminer, point.

Donc, pour en revenir à Nuclear throne, je ressens ce vieux sentiment de gamer, qu'on ressent quand le soft est hyper dur, et dont son objet est sa fin. Juste sa fin. Et rien d'autre. En percevant ainsi Nuclear Throne, je me l'encensse d'autant plus.

Nuclear Throne, un titre hardcore mais incontournable du jeu vidéo.

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Un jeu hardcore, comme je ne sais si je les aime.

Ce jeu indé est enchanteur, pour ses graphismes, son histoire ou encore son gameplay. Mais vachement difficile. Un jeu que je verrai jamais dans son entièreté.

J'ai kiffé et en même temps j'ai pesté à mort contre sa difficulté. Alors certes, en venir à bout est réalisable, mais dès qu'on passe dans les niveaux alternatifs, ou qu'on souhaite pousser le récit sur sa suite, j'en ai tout abandonné tant c'est hardcore. Car j'ai pas envie de jouer à me fracasser les réflexes ! Merde ! Un jeu doit être agréable (ce qu'il est) mais pas aussi chiant à maîtriser ! Bon j'exagère.

Mon expérience est que du début à la fin tout était dur. Tout. Alors certes, c'est un die and retry dont l'objectif est son apprentissage. Et c'est grisant de parvenir à être de plus en plus efficace. Mais à peine on y arrive qu'il y a des difficultés encore plus hard juste derrière, et c'est sans fin !

Bon, pour le hardcore gamer, ce jeu c'est le pied. Pour un casual, il l'est, mais moins, à condition de ne pas vouloir tout voir et tout faire, et encore moins de le speedrunner. Parce que là! c'est pas de la tarte! Non merci, j'en reveux pas, je suis blindé.

Mais qu'on ne s'y m'éprenne, ce jeu est attachant. C'est un must du genre.

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Je n'ai rien de particulier à en dire. C'est un plate-former très coloré et plutôt efficace, ce qu'était ce type de jeu à son époque. Les graphismes sont de qualités, la prise en main facile. Le niveau de difficulté est réglable - mais mention négative pour l'absence de checkpoint durant l'escave, ce qui rend ce niveau plus casse-couille qu'il aurait dû être. Autrement, le jeu est varié, plein d'humour, aux musiques excellentes, remplissant parfaitement son contrat. J'ai apprécié d'y jouer - même si les plate-formes ne sont pas toujours faciles à jauger, particulièrement les palmiers ou celles du niveau bon du génie.

Après, ce jeu n'est guère long. Son speedrun est donc assez court, et plutôt agréable à apprendre. les tricks sont peu nombreux, ce qui est appréciable.

PS : pour le boss final, c'est une horreur à tuer si on n'y arrive pas avec au moins ses 30 à 35 pommes. N'y mourrez jamais ! C'est un précieux conseil.


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Jeu NES fort sympathique, mais cependant moins qu'il n'y paraît quand on se met à le speedrunner. Ce game tout récent est un plate-former simple et efficace.
Ah.. si tous les jeux NES auraient pu être programmés tel quel... un bon gaming sans prise tête (néanmoins le boss de fin aurait mérité d'être un peu mieux travaillé ...)

C'est gratuit, et on y joue plus ou moins rapidement. Un jeu à faire.


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Incontestablement un must dans l'horrifique ; mises en scène variées ; ambiance sonore qui tue ; la référence du genre...

C'est harchi gore, même p't'être trop.

Dead Space c'est un FPS d'horreur qui se déroule dans l'espace. Le scénario se veut somme-toute classique, il reste efficace. Le huit-clos dans la station fait référence en premier chef à Alien, le huitième passager de Ridley Scott, évidemment. Des mises en scène évoquent aussi Resident Evil, et autres titres... Et je ne peux m'empêcher d'évoquer Mass Effect, dont il est le moteur graphique du jeu, tous deux des produits d'Electronic Arts.

Mais l'essentiel du titre est dans son essence même.

Les bruitages sont là pour faire peur, ils font le job. C'est rarement si efficace que dans ce soft. Que ce soit la musique, les bruits des monstres.. jusqu'à la simple ouverture de porte, qui, parfois, pousse un hurlement d'effroi.. oui, juste une porte.

En plus de plaintes qui parviennent de tous côtés, les jeux de lumières (et d'absences) complètent magistralement l'angoisse, appuyant l'effroi à l'apparition des ennemis. J'ai apprécié l'espèce de "four-tout" du début du game, où la mise en scène est accélérée et enrichie de pleines de situations horrifiques, pour se calmer par la suite.. et, contrairement à un paquet de jeux par terribles (dans lesquels l'imagination pêche), ici, au contraire, dans Dead Space, ce decrescendo laisse place à de plus en plus d'angoisse, car l’imprévisibilité et l'effroi règnent toujours et encore en maître, et ce jusqu'à l'ultime scène.

J'ai kiffé à ce qu'on s'attend qu'à tel ou tel endroit on s'attendrait à être agressé de telle ou telle manière, sans que cela vienne, ou autrement, ou à un autre moment. Dead Space, tout un art de l'horrifique.

Dead Space est une réussite.

Le jeu est gore à n'en plus possible. (Rallongement des scènes de mises à mort, ...) Il fait peur, il le veut, il le fait.

Le fait que le titre se déroule dans l'espace nous amène à nous retrouver en dehors de la station, sans air ou/et en absence de gravité. Et ces séquences sont assez kiffantes ; les sensations de déplacements sont fichtrement bien faites, la tête en bas, les pieds en haut, et dans tout sens, sans plus qu'on ne sache où on se situe au final. (La petite séquence de basket en impesanteur est très drôle à jouer.)

J'ai mêmement apprécié l'originalité des armes, ou encore le côté RPG, mais néanmoins rien d'extraordinaire de ce côté là, on reste dans du Blockbuster.

L'histoire étant classique, la rejouabilité en pâti ; certes il y a les niveaux de difficultés, ou encore les succès, outre que cela soit insuffisant à palier le manque au retour au jeu.

De toute façon, qu'on ne s'y méprenne, je ne suis plus fan d'horreur. Cependant, je reconnais volontiers la violence poussée au bon sens du terme du titre. Tout ce déchiquette ; ça explose de sang et de chair ; c'est effrayant d'ombres et de lumières ; ça fout le frousse ; les sons sont à vomir de frayeurs. Dead Space, une claque d'horrifique.


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Ce 13ème opus des Final Fantasy a pour qualité d'être "trop" Final Fantasy - un paradoxe ?

Cet opus est une perfection dans le respect de ses propres codes : univers fantasmagorique alambiqué, charadesign marqué des personnages, narration en ligne droite aboutissant à sa zone ouverte, progression du gameplay, gameplay réinventé, gestion crescendo de sa difficulté, rpg étoffé, extras gaming à s'en retourner se coucher d'infaisabilité - néanmoins ni en terme de quantité qu'en terme d'exagération (leveler tous les persos m'a pris autour de 150 heures de jeu - effectives). Cependant, en soi, la totale, dans son propre style Final Fantasy.

Et c'est très bon, du très bon.

Ce que j'apprécie le plus dans un Final Fantasy c'est son gameplay. Et ici, c'est encore le cas (avec un bémol majeur que j'exposerai par la suite.) Encore une fois, je prends toujours autant mon pied à progresser dans le jeu au fur et à mesure de la découverte de son gameplay - c'est tout ce qui compte en fin de compte, quelque part. La jouabilité s'étoffe - presque comme si cela en était sans fin - pour une progression qui permet réellement de l'appréhender dans sa totalité. D'autant qu'il y a toujours un boss par-ci par-là qui t'oblige à devoir apprendre telle ou telle technique, ou telle ou telle stratégie. C'est très bien amené, ça prend son temps. C'est le pied.

Et j'ai clairement bien apprécié ce "nouveau" gameplay - différent d'avant, tout en gardant les codes. On choisit ses combattants et on applique ses styles de combat, pouvant en interchanger un certain nombre en cours de combat, ce qui fait qu'on élabore et qu'on adapte sa stratégie en permanence durant le fight. C'est jouissif de parvenir à maîtriser les changements de stratégie en permanence.

"On choisit", oui, un bémol. On ne joue ni avec tous les combattants, ni tous les stratagèmes. Dommage. Mais ça fait son originalité, dans le fond. La nouveauté dans la continuité.

Maintenant, le véritable bémol, pour moi, n'est point là. Il est plutôt dans le fait que le gameplay, plus globalement, se trouve limité. Car, quelque part, quand on trouve sa façon de jouer, on n'en diffère que trop peu. Il y a une redondance et un manque de possibilités.

Au fond, on retrouve un peu de ça dans les extras post-gaming de ce FF XIII. Car, à part les Stèles ? ...

Ce système de missions est intéressant, mais bon. Tourner en rond est un peu ce qu'on fait, et ce que veulent les créateurs, non ?

On tourne, on tourne en rond sur Pulse ... Sur le monde de Pulse, on y tourne tous en rond.

Néanmoins, la progression est excellente car elle permet de se sentir de plus en plus fort. Contre les boss retords, c'est particulièrement jouissif.

Deux élément supplémentaires sont les très bien venus, juste pour le signaler ; ce sont l'affichage temporaire de son déplacement dans la boussole, ce qui arrange bien les affaires. Ça remédie très vite à son absence d'orientation. Un point très appréciable. Le second élément, ce sont les checkpoints permanents, à savoir qu'une défaite au combat nous reload juste en amont du combat, et donc plus de retour au dernier point de sauvegarde et à devoir recommencer, parfois, des dizaines et des dizaines de minutes de jeu - une frustration de moins dans le game (ou un challenge moindre, d'autres le penseront ainsi...)

Plus globalement, l'histoire reste somme-toute classique, pour autant agréable à jouer, avec sa pointe d'originalité en prime. Les personnages sont attachants. Le drama est omniprésent, le Shonen en roi.

Les graphismes (surtout des scènes cinématiques) sont magnifiques - sur PS3, c'est à tomber parterre. C'est truffé de scénettes, dont l'avant-dernière est très, très longue (et en plein enchaînement des boss finaux, voyez le truc.) À certains moments, on sent que les créateurs ont cuté des passages - par manque de place sur le support, je suppose ; sans incidence, ça reste clair à suivre. Pour dire qu'il y a beaucoup, mais beaucoup de scènes cinématiques. Un réel plaisir.

Au final, le jeu est plaisant. Il se veut un bon Final Fantasy du genre, peut-être trop, justement. Peut-être sans trop de prises de risque. Mais bon ; comme la technique progresse, que le scénario tient la baraque, que demander de plus. Chacune des générations découvre et tient en main son meilleur FF.. quelque part ...


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Quel gameplay catastrophique ! Heu.. non, en vrai ; quand on le prend dans le sens du poil qu'il est, de l'arcade.

Bon, franchement, j'en ai chié pour m'adapter au soft. Évidemment, je ne peux que le comparer à un GTA, et notamment le V. Dans Watch Dogs la conduite est catastrophique ! Rendez-moi GTA IV !! Mais pourquoi ce choix arcade ?!! Quelle horreur !!

Au delà de la conduite de véhicules, dont vous aurez compris que je l'ai vomi, il y a tout le reste du soft. Et pour commencer, et comme je l'ai déjà écrit, j'ai eu du mal à m'adapter. D'abord, et surtout, parce que ce Watch Dogs est très étoffé et qu'il exige qu'on s'adapte à lui ; ce qui fait qu'une fois que c'est fait, tout devient plus plaisant ; et donc, oui, ce Watch Dogs est très plaisant à jouer. Et même excellentissime, par certains aspects.

Son histoire est certes simple, mais elle se suit agréablement ; elle est même étayée de quelques pépites originales. Cependant, sa réalisation est trop hollywoodienne (ça se voit dans les répliques des dialogues, dans les gestes des protagonistes, du réchauffé, quoi.) Et, qui plus est, le récit est un peu trop dramatique, à mon goût. Mais bon, l'histoire est agréable à vivre. Et c'est assez cool de suivre le drama d'un oncle et de sa filleule, ce qui change un peu.

Le point essentiel, et qui fait l'originalité du titre, c'est évidemment le hacking permanent. Et ça, c'est un très bon point. En soi, hacker n'est pas mon trip, donc je ne suis pas fou-fou à l'idée de ce gameplay ; néanmoins je lui reconnais son originalité et son efficacité. Il y a du « RPG » qui nous permet d'accéder à plus de pouvoirs, et qui sont parfois très kiffant. Donc un bon gameplay varié.

On peut noter qu'il y a plein de surprises au cours du jeu, des games différents, une pléthore de mini-jeux (et souvent adaptés au style « futuriste » du soft.)

Or, il reste ce quelque chose de désagréable, pour ne pas dire dégoûtant, à savoir cet arcade. Il y a des trips de gameplay (et surtout en voiture) qui sont, d'un côté excellents, et de l'autre : qu'est-ce que ça fout là ? Et complément gâchés par un style arcade. Quelle horreur !!! Vous imaginez un GTA en arcade ?!! Horreur !!! On veut du stimulant, du naturel, quelque chose qui trompe ses sens et qui fasse vrai, léger, hyper adaptatif, rendant l'impression d'une liberté totale !!! Et Watch Dogs passe (ou presque) à côté de ça, l'essentiel.

L'essentiel, oui. Ce sentiment de liberté propre au GTA Like est primordial. Mais sans doute les développeurs ont-ils manqué de temps. Et ça se comprendrait. Il y a eu une telle hype à son annonce …

En revanche, qu'est-ce que le soft est stable ; pas un plantage de console, alors que, pourtant, on traverse la ville de part en part très fréquemment. Certes, il y a de l'aliasing, du clipping, et c'est pas ouf ouf en terme de graphisme, sur PS3. Mais bon, ça plante jamais, et ça c'est excellent.

Notez aussi que le trip de l'araignée marche du tonnerre.



Et en parlant de la zone de jeu, je note un bon point supplémentaire au soft : j'apprécie la découverte de la ville de Chicago. Bien joué d'avoir déplacé le game en dehors des villes de GTA. Et merci de me faire découvrir la richesse de cette ville de Chicago (et dommage qu'il y fasse si froid en hiver en IRL ? J'aurais vu sa Skyline de loin, de l'aéroport, et dorénavant, ici, son cœur, en virtuel.) Et franchement, je trouve la ville kiffante. Je ne savais pas qu'il y avait autant de cours d'eau, d'îles, avec ses ports et ses canaux au coeur du centre. Sans oublier ses histoires et le reste de ses architectures.

Pour en revenir au jeu, je vais évoquer un autre point plus ou moins bien ; je me tâte. Tout est en français. Tous les doublages sont en français. Franchement, ça peut être pas mal. Mais question immersion, c'est nul. Ou tout du moins déstabilisant au départ. Cependant, c'est bien kiffant d'entendre des voix de doublures de stars.

J'adore aussi l'aspect voyeur du jeu ; nous pouvons suivre des morceaux de vie du quotidien des habitants de Chicago, qui parfois sont d'un très beau réalisme (je pense au jeune qui, sur son canapé, tout tremblant, offre sa flamme à celle qu'il aime, sauf que elle, elle le voit comme un ami, ce qui le fait se retrouver con. Le râteau ultime, je dois dire.)

Bref. Watch Dogs est un excellent jeu qui peche par son gameplay arcade. Il est tres plaisant a jouer dans son style de game specifique, par sa liberte de realisation des quetes, du fait des casse-tetes interessants qu'il propose, ou par la foison de decouvertes qu'il offre, mais tout est malheureusement rendu casse bonbon du fait de son ton beaucoup trop arcade. Conduire dans Watch Dogs est une horreur, la camera ne suivant meme pas le volant !

Mais bon, on s'habitue à tout …

J'aurai dit au départ : passer votre chemin, mais.. non, du tout. Déjà, voyez par vous-même auparavant ; c'est préférable (et en tout cas, il faut aimer le GTA-Like, ça va de soi.) Et enfin, le jeu est quand même bien kiffant. Quand on est entré dans l'univers, on prend bien son pied.

Et quand on le termine, ne l'aurait-on pas un peu.. oublié. Car je pense aux personnages qui entourent Aiden Pearce ; ils sont caricaturaux, au bon sens du terme, mais manquent d'un cruel développement. Quel dommage.

La typologie de Watch Dogs : David Libeau, the font creator - https://watchdogsfont.com


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Je kiffe ce jeu, mais quel dommage ...

Mini Métro est un jeu de casse-tête interactif qui consiste à relier des "lignes de métro" (à savoir des traits à des formes géométriques) afin d'y transporter des passagers qui veulent se rendre à des stations particulières. Nous retrouvons plusieurs villes du monde, sans compter les créations de la communauté du jeu. Le game est hyper plaisant à jouer ; ce jeu détend comme rarement le jeu vidéo sait le faire. Il n'est pas facile et exige réflexion et adaptation. Il est mêmement gratifiant, car plus on y joue et plus on découvre par soi-même différentes techniques avancées qui nous permettent de réaliser de plus hauts scores. En complément, il y a le challenge quotidien ainsi que les objectifs (spécifiques à chaque ville) à remplir.
Tout est en faveur de ce Mini Métro ; j'adore me détendre en y jouant ; il est simple (visuellement) mais très agréable ; sauf que.. sauf que …

Ergonomiquement parlant, les boutons pour accélérer le temps, au départ, sont casse-couille à faire apparaître (il faut lancer une ligne et attendre que cette putain d'horloge apparaisse ; c'est chiant même quand on la cherche, car elle vient qu'avec un temps de retard ; merde.) Mais on va dire que ce n'est qu'un détail, oui. Le plus embêtant est la variété du gameplay même.
Sur toutes les lignes, ou presque, vous avez un carré unique (au moins au départ) et des ronds et des triangles qui apparaissent avec le temps ; puis les stations uniques (losange, étoile …) Sauf que c'est trop redondant. Ok, d'autres carrés apparaissent après ; ok, et j'adore, les fleuves changent la configuration des maps ; mais le point de départ est trop constant. De ce fait, heureux que les cartes communautaires déjouent ce start-up.
Une autre difficulté est en soi le jeu lui-même, au sens où il n'y a que trop peu de variances, là où un foisonnement de possibilités aurait été plus judicieux ; je m'explique. Vous avez toujours entre 6 et 7 lignes par ville (sauf une exception à 5 et 1 ou 2 à huit.) Mince ! Pourquoi toujours 6 ou 7 ? Pourquoi pas plus de variété ? Pourquoi pas plus de contraintes différentes ? Je veux dire qu'en y réfléchissant 5 minutes, j'ai trouvé des gameplay différents, comme l'ajout de téléphérique à station unique, ou la ligne permanente (comme pour les cartes communautaires) etc … Je veux dire que le jeu est trop redondant, quel gâchis.

Oui, un gâchis. Car à chaque ville trop peu de différence. Heureusement que les fleuves créent des configurations plus riches, mais on aurait pu faire beaucoup plus, pour peu de ressources supplémentaires. Qu'est-ce qui empêchait à ce petit jeu de faire davantage ? Non que des fleuves comme contraintes. Non que systématiquement 6 ou 7 lignes. Non qu'une seule fois un train rapide (Osaka) ! Les villes ont plus de spécificités que ça, en terme de transport !
Cependant, heureux qu'il y ait le mode difficile, ou que des cartes de la communauté soient pléthores, et plus riches en terme de gameplay et d'objectifs. Car oui, les objectifs font augmenter la durée de vie du soft, et d'une manière très considérable. Car, et malgré que se soit le pied de jouer à Mini Métro, je n'aurai pas fait long feu avec lui s'il n'y avait eu les objectifs (et les cartes de la communauté.) Franchement, c'est décevant de ce dire qu'un jeu avec un tel potentiel n'offre pas plus de richesses dans sa variation. C'est pour ça que je kiffe Mini Métro, d'une pointe d'amertume au travers la gorge. Le potentiel est ouf, le résultat.. mmh. Faites plus de cartes plus spécifiques ! Ok, les stations popent avec des fréquences différentes, sur des distances variées. Ok les passagers apparaissent plus ou moins rapidement, et plus ou moins nombreux. C'est parfait. Mais mince !.. on peut trouver moultes idées complémentaires !

Bref. J'adore ce jeu. Je le conseille sans réserve. Et malgré ma frustration pour son manque d'initiative. Ça n'aurait rien coûté de plus dans la programmation qu'un peu plus de variation par ville. Mais c'est sans doute réservé à un second opus, qui sait …


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Je vous renvoie à mon old billet en ce qui concerne mon avis sur le jeu en lui-même. Je parlerai plus spécifiquement du speedrun du jeu.

Jurassic Park est de l'ordre du Power Play que du speedrun pur ; car il n'y a aucune technique avancée à proprement parler pour le parcourir le plus vite possible. Il faut suivre le jeu de base et réussir à optimiser son routing et ses shoots (sans oublier l'optimisation, difficile, sur les deux combats contre le T-Rex.) Néanmoins, quand on cherche par soi-même à optimiser ses cheminements, le soft est gratifiant. Car mine de rien, le principe de base de Jurassic Park nous gratifie d'une belle réflexion.
Chacun des niveaux est à peu près du même ordre, à savoir qu'ils consistent à collecter (ou à détruire) tous les oeufs de dinosaures qui se cachent au travers les maps. Tout en devant récupérer des pass. Chacun de ces niveaux est donc une espèce de Métroïdvania en miniature, tout miniaturisé. En plus le jeu est cool, c'est un top-down shooter dans lequel on défonce du dino. Cool. Et techniquement bien foutu.
Néanmoins, il y a quelques passages chiants (et dont on ne peut en échapper.) Je pense au passage des ordis à visiter dans le bon ordre, avec les allers-retours qui vont avec. Et de même au dernier niveau quand il s'agit d'aller et venir dans le bâtiment pour monter aux étages. Mais en dehors de ça, la run est plaisante à jouer (sauf également les deux passages avec tricératops qui n'apportent rien, que ce soit en terme de gain ou de perte de temps, si ce n'est la perte de vie.)
Donc, si on a bien en tête qu'il s'agit d'un Power Play, il est plaisant à runner. Sauf que, dans ce cadre, il a ses limites ; car du moment qu'on arrive à réaliser sa performance optimale, le speedrunning en est terminé, par voie de conséquence. Il n'y a donc plus qu'à changer de jeu. Cependant, pour réaliser une run parfaite, faut y aller. Car même le record du monde est loin d'être au top (dégâts et route non optimisée !)

Un dernier point pour conclure : j'ai pas compris pourquoi le WR, ainsi que le TAS !, se jouent en mode accéléré. Why ? Why why why ? …


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Vectronom, un jeu de rythme musical intéressant (made in ARTE.) Mais attention aux épileptiques - les couleurs sont pléthores et bigarrées.
Nous jouons un cube qu'il faut avancer de bloc en bloc en passant des obstacles qui sont rythmés des tempos des morceaux musicaux spécifiques au level. Le niveau de difficulté monte crescendo. Vous pouvez réaliser ou non les enjeux optionnels. Et comme le soft vous donne la possibilité de créer vos propres niveaux, la rejouabilité est certaine (la difficulté parfois folle.)
En mode speedrun, les techniques sont intéressantes à maîtriser. De toute façon, le game vous pousse à être rapide ; alors autant se tenter.
Personnellement, je conseille ce soft, à condition d'aimer la musique, et les jeux de rythmes.


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Hamsterball, un jeu (Flash) que je trouve personnellement casse-couille. Il s'agit de diriger un hamster enfermé dans une boule, un concept certes intéressant, et ce au travers différents niveaux, où obstacles et vides sont à éviter. Rien de bien folichon mais plutôt agréable à prendre en main. Le titre propose de l'originalité, différents challenges (timing.) Il y a un mode fantôme bien venu. Pour autant, ce soft n'est pas facile pour un sou. Et, et malgré ses qualités, j'ai du mal à l'apprécier. Sans doute que la physique du jeu ne me plaît pas, ou encore que la boule casse dès qu'on tombe d'un centimètre, sauf que.. pas partout, justement.
De toute façon, c'est un jeu pour casual gamer et non un "vrai" soft. C'est sans doute là que mon intérêt en sa faveur pèche. Je vous propose tout de même de le découvrir par vous-même (il est gratuit), et de vous faire votre propre opinion. Bonne casse de bou-boule.


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Amour, amour, amour. Que j'aime ce Kururin Squash!.

Au départ, j'étais épris d'appréhension à son égard : que je pensais que la difficulté serait trop élevée pour moi, ou encore que le style même de jeu me déplairait (il s'agit de faire avancer un bout de bâton – ou apparat d'hélicoptère - dans des cheminements, bof.) Et pourtant, c'est un coup de coeur. D'abord parce que ce concept est plaisant, puis que le jeu est gratifiant (surtout en mode speedrun) : plus on s'exerce, plus on avance et plus on se confronte aux rétrécissements, et plus le jeu devient plus aisé, ce que doit être tout bon jeu vidéo (la difficulté est d'un très bon crescendo.) Et cerise sur le gâteau, et dans chacun des 5 mondes qui est proposé, on y retrouve un style de gameplay unique, un style qui permet d'aérer le jeu (sauf, sans doute, en ce qui concerne les rails en scrolling forcé, mais peu importe.) Sans oublier la présence de boss, tous plus ou moins intéressants. Un coup de génie.
Le jeu est graphiquement mignon, original, enrichi de différents modes. Le soft tourne bien sur Gamecube.
On se prend facilement à le speedrunner, au moins niveau par niveau. Les challenges (pièces, timing) renforcent la durée de jeu du soft. Car, et mine de rien, vous en aurez pour plusieurs dizaines d'heure de jeu si vous voulez le torcher dans sa totalité. Car il y a aussi de la haute difficulté dans le game, au final.

En somme, le jeu est attrayant, riche, plaisant à jouer et à retourner. Un modèle de genre dans le gamedesign. À vos manettes !


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Affreux, affreux, affreux. Que je l'ai en horreur, ce Ghouls'n Ghosts. Tout est si rigide et désagréable à jouer. Et le pire est que ça pope de partout, mais de partout, une horreur.
J'ai bien conscience que c'est un jeu arcade (ici joué dans sa version Megadrive.) Je sais que tout est fait pour remettre au plus tôt une piè-pièce dans la borne. Mais cette rigidité et cette anarchie de mobs sont un enfer fou. J'AI PAS ENVI DE ME FAIRE DU MAL QUAND JE JOUE À UN JEU VIDÉO !!! Et ce Ghouls'n Ghosts me torture ! J'en peux plus ! Deuxième ET première boucle ! Car figurez-vous que quand vous êtes parvenu au bout d'une atroce souffrance, on vous renvoie au point de départ pour affronter de pires difficultés supplémentaires, tout ça pour pouvoir affronter le true last boss. Va te faire enculer le jeu !

Qu'est-ce que Maldita Castilla est beaucoup, mais beaucoup plus plaisant à jouer.


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Il s'agit d'un hack de Metroïd : Zéro Mission. Et tout comme l'indique son nom (Mintroïd), il s'agit d'une version "miniaturisée" de l'opus originel. Et ce concept me plaît énormément. Déjà parce que vous pouvez découvrir tout le plaisir d'un soft de part sa courte durée de jeu ; ainsi, vous pouvez rapidement vous faire une idée sur l'intérêt que vous porterez au jeu ou pas. Si on aime jouer à Mintroid, soyez certain que vous allez kiffer à mort à jouer à tous les autres titres officiels de la saga. Ce type de hack est une porte d'entrée à tout un style de gameplay.
Et le jeu en soi est extrêmement plaisant, conforme à ce qu'on attend de lui. La phase de découverte est cool. Le gamedesign est réussi. La jouabilité est impeccable. Et, dans son jus, son mode speedrun est intéressant. Un "mini" game parfait.


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Maldita Castilla est un jeu de plateforme action très agréable, à la prise en main un poil rigide mais conventionnel au genre. Il s'agit d'une jeu free rendant hommage au jeu de plateforme 2D d'arcade. Cependant, celui-ci est particulièrement bien réussi. Les patterns des ennemis sont variés. Les boss sont tous distincts. L'OST est excellente. Et, sans doute son point le plus fort, je me suis laissé emporter par son speed-running. Certes, il y a un passage obligé d'apprentissage, mais une fois cela réalisé, on prend son pied à chercher à aller le plus vite possible jusqu'à la fin du jeu.. bon, disons jusqu'à la bad ending, les trois-quart du jeu. Deux éléments : un, j'ai été surpris qu'il n'y avait pas directement le true last boss une fois le passage de la bad ending dépassé ; deux, niveau difficulté, on monte d'un sérieux cran. Pour autant, une fois l'apprentissage fait (et oui, à nouveau), le jeu est plus fluide et redevient agréable.

Je note quelques points négatifs, comme le niveau à scrolling qui est tout aussi redondant que n'importe quelle séquence de jeu du genre, ou encore le timer limité du niveau (mais bon, là, on est dans le classissisme.)

En tout cas, un jeu plutôt court mais dont je vous conseille la découverte.


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The Elder Scrolls V : SKYRIM


Déjà près de dix ans que le cinquième opus des The Elder Scrolls, Skyrim, ne soit sorti ; soit moins d'une décennie que son prédécesseur, Oblivion ; et une claque magnifique.

Le premier point qui saute aux yeux est le rendu visuel ; tout est beau, très très beau ; le saut technique est incontournable. Dans Oblivion, j'appréciais prendre le temps de contempler le paysage de Cyrodiil, perché sur les hauteurs du moindre promontoire ; et ici, dans Skyrim, rebelote ; mais la différence, c'est que tout est plus beau, fourni en détail, le vertige vertigineux, l'horizon à l'horizon (j'imagine même pas la beauté du soft quand ils nous sortiront un sixième opus, maintenant, avec notre technique contemporaine – Uncharted IV …) ; en tout cas, c'est la claque graphique, et bien plus encore ; tout est beaucoup plus détaillé, donc plus immersif ; le monde de Bordeciel est vivant, ça bouge partout ; les PNJ communiquent "mieux" entre eux, je veux dire qu'ils dialoguent plus longuement et plus régulièrement ; les événements sur la carte sont pléthores (une map toujours vaste) ; des montagnes en veux-tu en voilà ; Bordeciel, c'est le grand nord, montagneux de pics, veiné de canyons, crevasses et gorges, cabossés de plaines et de marais, et enneigé, beaucoup beaucoup de neiges ; et je place ici un premier bémol personnel : Bordeciel est gris, très très gris ; o.k. c'est le Nord, mais bon ; les couleurs des paysages sont ternes, grisâtres à n'en plus finir (là où à Cyrodiil, nous étions mélangés à des paysages foisonnants de couleurs – je pense à la Côte d'Or …) ; en fait, je suis émerveillé par le monde de Bordeciel, mais, cependant, le terne, et les pics rocheux à tout azimut, me font m'exprimer ce "meuh", sans pour autant gâcher du-tout mon emphase pour le soft. Il est tellement plaisant de parcourir les chemins et routes en pavés de Bordeciel ; de subir de plein fouet les tempêtes de neiges, les orages, les aurores boréales ; de découvrir au grès d'un virage une nouvelle grotte, une nouvelle découverte, une nouvelle aspérité, un événement looté, une châtellerie, un dragon !..

Il y a un lieu que j'apprécie plus particulièrement ; au delà du fait de se retrouver sur le pic le plus haut de tout Bordeciel (le pied, mes amis), je trouve qu'il y a un contraste magnifique quand on se rend dans Griffenoire ; je veux dire par là que ce lieu est somptueux de féerie, bien qu'il soit plongé sous-terre, donc dans la pénombre. Il s'agit peut-être pour moi de l'endroit le plus beau, ou en tout cas le plus féerique de Bordeciel.

Les premières heures de jeu sont bluffantes ; les surprises abondent (il y a des tas de références aux opus précédents) ; puis nous passons en mode "univers connu". Et c'est à ce moment là qu'il est temps de véritablement jauger le soft.

L'histoire est plaisante ; nous nous baladons de droite à gauche et du nord au sud dans tout Bordeciel ; il est intéressant de vivre à la fois une quête principale, et tout à la fois un contexte plus général (que je trouve essentiel dans cet opus) ; il s'agit de guerroyer dans un climat de guerre civile (rébellion/soulèvement), c'est à dire que nous vivons une double narration principale que nous pouvons résoudre comme bon nous semble – sans oublier tout le reste.. tout, tout, tout le reste … En complément, nous avons le choix de pouvoir s'allier ou à l'Empire, ou aux Sombrages (voir à aucun des deux.) Ce qui subdivise une quête principale en deux, redonnant déjà l'envie de refaire une partie.

Néanmoins, un bémol dans l'histoire principale : j'ai moins ressenti d'emphase avec le finish finish, car je l'ai à peine deviné. Certes, le lieu de l'épreuve finale ne peut se révéler plus difficilement divin, mais le fait qu'il n'y ait pas une cinématique (il n'y en pas du tout d'ailleurs) ne nous permet pas de marquer le coup (de toute façon, ce n'est pas l'habitude des Elder Scrolls.)

Le gameplay de base est typique des opus, nuancé par des nouveautés ou légères modifications ; cependant, j'ai préféré l'interface graphique de Oblivion. Le menu n'est par hyper instinctif, par exemple. L'arbre céleste des compétences fait, je trouve, « trop » RPG fantaisie – et la navigation entre les étoiles est casse-couille. Cependant, en contre point, j'apprécie la spécificité de l'opus concernant le statut et les pouvoirs de notre avatar : les cris.

En nouveauté, je pense aussi au placement légèrement décalé de la "caméra" derrière notre personnage, en mode troisième personne – autrement dit, ce désaxement modernise le titre et place le soft dans l'air de son temps.

Autrement, Skyrim est blindé de quêtes, d'objets, d'armes, de magies ; il est conforme à ce qu'on attend de lui. On peut faire plusieurs parties en se « dépaysant » soi-même, c'est à dire, qu'on peut jouer un guerrier brut, ou un mage complet, ou un archer, ou un mixte de tout ça, peu importe, mais à chaque nouvelle partie vous ne jouerez pas de la même façon – si vous envisagez mentalement de prendre ces dispositions. Et ça, je kiffe ! Car, en contre exemple, quand vous jouez un GTA, dans autant de parties que vous voudrez, vous jouerez toujours le même gameplay. Ce qui n'est pas le cas dans les Elder Scrolls, plus globalement. Et dans Skyrim, ça le fait tout aussi bien. Le point du jeu quasiment essentiel pour moi.

Skyrim est donc une référence incontournable dans l'univers des jeux vidéos. D'autant que, pas fan de l'héroïque-fantaisie, il a su me succomber – et sans doute encore plus que Oblivion.


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SHIVERING ISLES


Cette extension de The Elder Scrolls IV : Oblivion fait dans l'excellence.

Il est toujours bon de parler d'une extension qui ne se fout pas de notre gueule. Et ici, on est extrêmement bien servi.

Shivering Isles disposent de nombreux atouts (listés ci-dessous) qui sont plus géniaux que moins :

  • un univers complètement original, fouillé et très riche (basé sur deux folies humaines : la démence et la manie.)
  • une île très grande, à deux facettes, et dépaysante à souhait, riche en quêtes, et quêtes annexes.
  • un bestiaire complètement renouvelé et étoffé (au même titre que les décors et l'architecture des donjons.)
  • une histoire complète, très intéressante, longue et sans complexe ; on est dans la folie ; on y est ; c'est clair.
  • les personnages sont charismatiques au bon sens du terme ; ils sont cool dans leur folie (un +++ pour le maître de l'île, Shéogorath ; trop poilant.)
  • les dialogues sont longs, barrés, drôles, et nombreux.
  • il y a une foison de choses à découvrir et à faire.
  • les quêtes sont très originales et si intéressantes, le pied ; et la durée longue de l'extension en vaut la chandelle ; on ne se fout pas de notre gueule.

Cette extension est un exemple de ce que les DLC peuvent apporter quand ils sont dans ce qu'ils se font de mieux. Avec la liste ci-dessus, vous imaginez bien l'impact positif que le soft a eu sur moi. C'était vraiment dépaysant, donnant quasiment une claque au jeu de base (par sa "pauvreté" et son manque de situations originaux – ce qui est en soi totalement faux : Oblivion est génial, même sur ces points ; mais c'est pour dire combien l'extension Shivering Isles m'est apparue génialissime.)

C'est quasiment un stand-alone, qu'on pourrait jouer à part, pour des heures et des heures de jeu. J'ai mis un mois-et-demi à le compléter en quasi totalité, en y jouant de parties intensives ; pour dire la foison de contenus que contient cette extension.

Une extension qui le diffère de son homologue : Knights of the Nine. Là où ce dernier s'est inscrit directement dans le monde de Cyrodiil, l'extension Shivering Isles se déroule ailleurs, dans un monde en parallèle, mais accessible à tout moment. Les développeurs nous ont donc proposé, au final, deux formes extensives, complémentaires, et prolongeant la durée de vie du soft originel.

Donc, et évidemment, si vous avez joué à Oblivion, et êtes passé à côté de cette extension, n'hésitez pas à la faire ; vous serez ravi de retrouver du plaisir à rejouer à ce quatrième opus. J'ai kiffé les moments originaux (souvent liés à des phases que l'on doit faire, en lien avec la folie ambiante), la quantité de quêtes et autres apports, etc...

Cette extension est un véritable petit Oblivion. Une merveille. Merci aux développeurs. Ce « DLC » est totalement original, en le comparant au monde très vaste qu'est le jeu vidéo ; oui, carrément.


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SKYBLAZER


C'est un jeu de plate-forme action qui était passé sous mes radars à l'époque de sa sortie sur Super Nintendo. Car il s'agit là d'un très bon jeu.

Le gameplay est pas mal du tout. Qu'ils s'agissent de la prise en main et de la réactivité de son avatar ; de l'action/combat à proprement parlé ; ou de la gestion de la magie. Nous traversons un monde en quête de princesse à délivrer du grand méchant, selon un parcours en mode Super Mario World ; nous gagnons un nouveau pouvoir à chaque boss abattu, tel Mégaman ; nous traversons tout type de monde bien connu des gamers (à la Zelda) : temple de l'eau, de l'air, de la terre, forêt.. ah ! Pas d'égout ! Et un boss rush et un true last boss en primes.

Il y a une originalité au soft : nous sommes plongés dans un univers qui reprend des mythes hindous. Les chimères sont ainsi parfois rigolotes.

En somme, le jeu est complet, varié (des labyrinthes et des raccourcis un peu partout), parfaitement jouable et assez fun.
Seul bémol : les phases de vol en deltaplane (en scrooling imposé) sont inintéressantes et oubliables.

Si vous ne connaissiez pas le jeu (et je l'ai découvert grâce à l'UD8), n'hésitez pas à vous y essayer. Au premier abord, je n'étais pas bien chaud en regardant les autres s'y atteler. Il m'avait l'air complexe. Mais, pris en main, j'ai passé de bons moments en y jouant. Un jeu donc à faire.

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BUBBLE GHOST


J'y joue dans le cadre de l'Ultime Décathlon 8, et ce jeu se prête rudement bien au speedrun.

C'est un petit jeu qui a l'air sans prétention et qui pourtant ne manque pas d'intérêt. Car si on en reste aux seules images, on passe à côté de son gameplay impeccable. C'est très surprenant et évident une fois qu'on y a touché.

Dommage qu'il soit si court, et, au final, frustrant car pas assez étoffé d'imagination ; on aurait aimé plus de salles avec plus de passages compliqués et variés ; qu'on ne me dise pas que la console ne pouvait faire plus !
On s'est sûrement "contenté" d'adapter la version Atari (en plus enfantine.)

Pour autant, c'est un jeu à mettre entre ses doigts au moins une fois car il vous séduira.

Quant au gaming hyper simpliste : souffler sur une bulle au travers différent tableau de jeu. Point.

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TALES OF VESPERIA


C'est le premier Tales of auquel je joue. C'est un RPG japonais de plus que je kiffe.

Je n'avais encore jamais eu l'occasion de jouer à la licence, c'est chose faite.

On ne peut évidemment que le comparer à un Final Fantasy : on y confond un univers singulier, du rpg jap. avec tous ses subtilités et ses folies annexes etc... ..si ce n'est.. des combats en temps réel, et une évolution de l'armement et des pouvoirs plus singuliers.

Un point important dans ce genre vidéoludique, c'est d'en arriver à "perdre la tête" par les nombreuses possibilités de gameplay que nous offre le soft ; ce qui est le cas avec ce jeu. Il faut plusieurs dizaines d'heures de jeu pour réussir à assimiler toutes les possibilités de ce Tales of.. ..et surtout, il faut encore plus d'heures de jeu pour optimiser les combinaisons entre ces possibilités.

Et j'adore quand quelque chose, qui semble peu intéressant, voir ridicule, au premier abord, en réalité, avec le temps, devient hyper cool : pour ce Tales of, je pense au fait de cuisiner des recettes. Ça m'a paru nullissime, au départ.. mais non.

Autre point : la narration. Elle est primordiale dans un RPG.

L'histoire de Vesperia est bonne, sans être exceptionnelle ; quand sa structure narrative, à son actif, est très très bien menée : c'est linéaire, au bon sens du terme - et même quand le monde est ouvert ! Avec ces surprises bienvenues de temps à autre. De bien belles réjouissances.

J'adore l'ouverture : c'est calme, doux, narré dans la tranquillité ; on entre dans un monde imaginaire et on comprend déjà ses enjeux, et en quelques minutes ; les tensions se soulèvent. C'est une bonne introduction qui est bien efficace à chaque nouvelle partie. Ce qui renforce bien le fait que les créateurs ont maîtrisé leur sujet.

Le charadesign et la personnalité de nos avatars sont hyper importants, eux-aussi.

Un exemple de cette narration qui sort parfois de sa linéarité - comme évoqué précédemment - et qui donne du style aux personnages : il y a ce combat fratricide entre deux amis (Yuri et Flynn) ; ils se battent du style : "tu m'as envoyé ça dans la gueule !? Et bien je te renvoie plus fort !" Et ainsi de suite, chacun leur tour. J'adore. C'est fraternel et simple.

Le monde est très sympathique. Les personnages le sont tout autant..

..et surtout.. quel plaisir de jouer un personnage principal au caractère tranché ! Le jeu ne nous laisse même pas le choix d'assassiner ou pas ! On joue un perso à la moralité douteuse ! C'est carrément rare !

D'autant que toute sa personnalité se défend du fait de sa complexité, de sa gentillesse et de la personnification de l'héroïsme qu'il incarne. Yuri n'est pas un énième barbare de plus, au contraire. Il oeuvre dans une société qu'il n'affectionne pas vraiment, et il y cherche à y faire sa propre place. Et la première héroïne, Estellise, le lui retourne bien.

J'adore le rythme du jeu : séquence de jeu, séquence animée en 3D, séquence de combat, exploration, séquence en dessin animé, séquence de boss, levelling, gestion, et.. vignettes. Ce rythme est excellent !

Et parlons justement de ces vignettes ! Le truc le plus génial du jeu ! Sans mauvaise foi !

Car j'adore ce que les créateurs ont réussi à faire avec quelque chose d'aussi simple ! Des dessins encadrés des personnages principaux ; des lignes de dialogues ; et des déplacements de vignettes ! Toutes simples ! Toutes banales ! Mais qui créent des émotions ! Un sentiment tout aussi bien retranscrit qu'avec une séquence animée ! Je kiffe à mort !!

Exploration, histoire, combat, développement de perso, quêtes annexes dans tous les sens... Tout y est. Un RPG authentique et long, au design très jolie.

J'adore.. ..un chouïa moins qu'un FF..

(..il n'y a pas la complète folie des achievements impossibles à la sauce japonaise.. ni le gargantuesque des boss.. néanmoins, le new game + de Tales of Vesperia est des plus intéressants.)

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MEGA MAN - 1 à 6 (NES)


 

MEGA MAN 6

Voilà, c'est fait : le chien à la con n'est plus là.. ou.. intégré à Mégaman.

Ce qui nous donne une bonne nouveauté : Mégaman vole avec un jet intégré – notons aussi que Mégaman se « renforce » et devient plus fort, selon un procédé similaire.

Par contre, cet opus reste dans la lignée du cinquième pour son niveau de difficulté : faible. Les boss et les ennemis sont très abordables.

À propos des boss, je les sens mi-figue mi-raisin, peu originaux. Cependant, j'ai trouvé que le système de chifoumi était un peu mieux foutu dans ce sixième opus.

Une précision : la charge du « tir chargé » est stoppée quand on subit un dégât (un changement venant de l'opus précédent.)

Concernant la structure des niveaux, c'est du classique, si ce n'est cette nouveauté très très sympa : le dédoublement du cheminement, au choix libre – ou fonction de son équipement. En conséquence, malgré qu'on garde le système des lettres à collectées - en nombre réduit dans cet opus, j'ai apprécié qu'on les obtienne d'une manière bien plus originale que dans l'opus précédent.

Aussi, le rush de Wily est toujours un classique. Et l'histoire de l'opus n°6 est très maigre.

LA FACILITÉ

Cela reste un bon épisode de la saga Méga Man, mais un renouvellement du concept serait le bienvenu.

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MEGA MAN 5

Le premier élément qui m'a frappé dans ce cinquième opus est l'abaissement du niveau de la difficulté du soft. Les ennemis sont faibles et les boss sont un-temps-soit-peu difficiles.

Le level design est classique au point qu'il ne jouit plus des grandes originalités présentes dans les opus précédents - et je ne dis pas qu'il n'y en a plus. Non.
Et qui plus est, j'ai trouvé que le leveling simplifiait aussi le soft. Ce n'est pas pour me déplaire. C'est un juste milieu.
Il reste de nombreux passages en mode 'Die and Retry', évidemment. Certains bossent sont plus coriaces. Mêmement.

Cependant, globalement, la difficulté est abaissée.

En second élément, les nouveautés sont peu nombreuses.

On en compte à peine 3 : l'achievement des lettres disséminées dans les niveaux - qui cache le piège de fin, ce qui m'agace toujours ; la réserve complète ; ou encore, le ressort du chien.

LE !.. RESSORT !.. DU !.. CHIEN ! Mais c'est quoi cette merde !!!

J'ai capté le truc, mais bon ! Qu'est-ce qu'ils avaient à modifier le procédé !!? Maintenant le chien est lui-même un ressort qui saute en l'air quand on prend appui dessus ! Mais quelle galère !!! Mais quelle connerie !!! Horreur !!! Et faut dire que ces cons de chiens sont encore là ! Mais.. ils ne sont plus que deux.. oui !!! On va peut-être par finir ne plus les voir...

En complément dans le moins bien de ce cinquième opus, je trouve que le rush final de Wily n'est en rien original (malgré la tentative un peu plus poussée de faire dans du scénario.)

Enfin, je ne dirais rien de particulier sur le chifoumi : il est fidèle à la tradition de ses prédécesseurs.

LA CONFORMITÉ

En conclusion, vous comprendrez que je ne porte pas en grâce ce cinquième opus de Méga Man. Il est sommes-toute conforme et dans la lignée de ces prédécesseurs, mais sans plus-value réelle.

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MEGA MAN 4

Ce Méga Man 4 me fait mentir : on garde les nouveautés apportées par l'opus n°3, le mieux comme le moins bien.

On peut évacuer le robot-chien, qui est encore là – j'ai peur de le revoir par la suite...

Car le point le plus important est le système de chifoumi ; il est toujours «bizarre», mais je comprends bien que les développeurs ont fait le choix de l'inventivité dans la nature des boss, et que cela s'inscrit dans une suite logique de numéros. Je redis juste que c'est peu clair. Et l'opus 4 ne déroge pas à la règle. Il n'a pas amélioré l'incompréhension déjà présent dans le 3, créant une fausse durée de vie au soft. Évidemment, c'est kiffant de voir les nouveaux boss, mais bon.

Je trouve qu'ils réussissent mieux dans le level-design ; j'apprécie les très bonnes idées originales qu'on retrouve dans ce 4ème opus ; et qui vaut d'ailleurs le coup d'être joué rien que pour ça.

D'autant qu'on abandonne le lag constant de l'opus n°3. Ouf.

Par contre, je suis un peu déçu du rush de Wily ; je le trouve plus court et classique, que se soit dans les rebondissements, le fake, le boss rush, ou encore les différentes phases de Wily. Les surprises sont bien moindres. Dommage.

Et je conclus mon avis sur ce 4ème opus en pointant tout le bien-fait dont je pense de la nouveauté du soft : le tir chargé. Ça facilite un peu les confrontations, dont les boss. Mais c'était un manque jusque là. Le tir chargé est une mécanique déjà connue ailleurs ; néanmoins, il apporte plus de gameplay à la saga Méga Man. Un bon opus.

JE CHARGE ET JE 'BIM' !

PS : j'apprécie le morceau musical en référence à Zelda. Cool !

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MEGA MAN 3

L'opus est pleinement respectueux de la lignée et reste inventif.

La glissade de Méga Man est la nouveauté la plus marquante. Sa conséquence directe est le rajout des nouvelles combinaisons de plates-formes. Le parcours est enrichi de quelques passages à réflexion.

Le pattern des ennemis est plus étoffé et varié. De même pour leurs attaques.

La difficulté est toujours présente - moindre et différente.

Une nouvelle fois, le rush du docteur Wily est original, long, tout en appuyant les fondations qui ont été incorporées par les opus précédents - on retrouve aussi ce boss ouf du 1, celui qui se déplace en morceaux de droite à gauche.

Les graphismes sont plus colorés et grossiers, ce qui rend malheureusement le soft plus enfantin. Ce qui s'avérera être une mauvaise tendance des opus sur la NES.

LA GLISSADE

Mais ce qui me gêne un peu, c'est le chifoumi.

Déjà, auparavant, le chien qui sert de trampoline ou de skate.. faut oublier. C'est ridicule et là, c'est clairement trop pour les gosses. En plus, le skate, dans les airs ou sous l'eau, est cheater. On se déplace où on veut. C'est n'importe quoi. On oublie aussi les armes à la con : les serpents et la toupie - ce dernier s'en sort mieux par son acte héroïque.

Mais surtout, ce qui m'agace, c'est l'absence de clarté que le chifoumi nous propose.

Habituellement, c'est instinctif. Face à un boss d'eau, on prend l'arme électrique. Face à un boss de feu, on prend l'arme de glace. Etc. Alors que dans ce troisième opus, c'est pas clair du tout. J'ai fini le jeu sans-même trop comprendre ce que j'ai fait.

Cependant, on pourrait rétorquer qu'il s'agit plutôt de quelque chose de positif. CE QUE JE NE CONTREDIRAI PAS. Parce que oui, au lieu de rester dans une habitude, lassante, ils tentent quelque chose et ils nous obligent à réfléchir. Ce qui est positif.

Mais je considère que c'est confus, certes originale, mais confus.

Je rajoute aussi qu'il faudrait se placer dans le contexte. Les jeux ne sortaient pas à la chaîne, à l'époque, comme nous, nous pouvons les enchaîner aujourd'hui. Le changement avait du bon, en ce temps.

Ainsi, je modère mon propos. Je suis prêt à apprécier cette tentative.

Au final, globalement, je ne pense pas que les ajouts apportés par ce troisième opus n'aient été intégrés dans le classicisme de Méga Man.

Cependant, ce troisième opus est bon.

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MEGA MAN 2

Je parle de Méga Man 2 sur ce blog le 07 juin 2018.


 

MEGA MAN

Il s'agit du premier opus d'une très longue lignée. Peut-être le plus rude de tous.

En fait, c'est hardos.

Au départ, je n'arrivais au terme que d'un seul niveau ; mais en vrai, il faut apprendre la rigidité du gaming et après, ça devient plus simple. On s'y fait bien.

L'objectif est de gagner boss par boss car la sauvegarde (en fin de niveau) est un objectif salvateur en soi. Un comble.

Mais franchement, ils ont réussi à faire dans le difficile avec parfois seulement 2 ennemis à l'écran !

Le rush final du docteur wily est hard ! Je le trouve original et varié, mais le franchir avec nos pauvres 2 petites vies, c'est du challenge de haut niveau. Son middle-boss est tellement compliqué ! Il faut une heure pour apprendre son patern et le maîtriser. Après, c'est jouissif quand on le passe.

En dehors de ça, tout est déjà en place. Le style, le game et le graphisme. Et comme il en deviendra l'habitude, le chifoumi des armes anti-boss est déjà présent et très décisif.

C'est du très bon Méga Man ; un jeu de plateforme/action/tir à l'ancienne mais qui reste très dynamique car rudement bien programmé.

LE CLASSIQUE DU GENRE

PS : un truc de ouf : ils ont placé des ennemis dans la zone pré-boss ! Heureux qu'ils n'aient pas recommencé.


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Mass Effect 3 : Citadelle - le DLC anti Mass Effect


Le DLC ovni pour fan qui dessert toute la licence.


Vous avez compris, je vais parler très négativement de ce DLC de Mass Effect 3. Il comporte plusieurs points rédhibitoires.

Habituellement, je n'ai rien à redire des DLC des Mass Effect ; ils sont tous plus ou moins intéressants, contribuant plus ou moins à l'histoire de la saga. Mais là ! Le DLC La citadelle dessert tout le concept du jeu ! Ce qui est con et grave.

Allons-y et expliquons.

Une fête ! Quoi ?!

Quelle idée à la con ! Faire une fête en pleine moisson des moissonneurs !

Mais comment peut-on penser à faire la teuf quand des milliards de milliards de milliards de vies sont en train d'être exterminées, ou moissonnées !? C'est stupide et ça va à l'encontre de la 'philosophie' de Mass Effect. Sérieux ! Depuis le tout premier Mass Effect, on nous explique en long en large et en travers la dangerosité des moissonneurs. Et là ! en pleine invasion galactique ! on se prend quelques heures à faire la fête.. NON !!! L'idée est inconcevable quand on est en pleine guerre.

Le Normandy est le fer de lance de l'Alliance. Toute la destinée de la galaxie toute entière repose sur nos épaules. Et là ! Attendez 5 minutes les moissonneurs.. on fait une fête et après on reprend. Des millions de vies meurent à chaque instant !

C'est nul et rédhibitoire.

La nouvelle faction

C'est un point moindre, mais l'arrivée d'une nouvelle faction, qui apparaît comme ça de nul part, sans qu'on en ait entendu parlé auparavant.. bla bla bla, j'accroche pas.

Après, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de prolongements suite à Mass Effect 3. Mais pour l'heure, je n'accroche pas.

(spoiler) Le clone

Par contre, le clone est rédhibitoire.

Déjà, rien d'extrêmement original.. même si sa motivation de voler les identifiants de Shepard ne tombe pas sous le sens - et que se soit un peu léger vue l'ampleur de la guerre galactique.. cet égoïsme à deux balles !

Mais là où ça va pas, c'est la décrédibilisation qu'il créé ! Car, ça casse tout le côté miraculeux du projet Lazar de Miranda. Shepard a été ressuscité dans Mass Effect 2 ; c'était dur ; ça frôlait l'incroyable ; ça tenait du miracle ! Et là ! Un clone comme ça ! Et combien d'autres ? Car ça paraît simple au fond de créer un nouveau Shepard. C'est une idée stupide qui casse encore Mass Effect.

Des points positifs

Oui. Il y a des points positifs malgré cela.
  • C'est très agréable de retrouver tout ces alliés dans de nouvelles situations plus ou moins drôles et réussies. C'est un bon point.
  • C'est très agréable de prolonger les relations d'amour.
  • C'est très agréable de rencontrer de nouveaux personnages comme Brooks - bien que le retournement de situation frôle le prévisible.
  • C'est très agréable de découvrir une nouvelle partie de la Citadelle.
  • C'est très agréable de jouer à des mini-jeux dans le jeu.
Bien que tout ça, ça ne soit pas indispensable. Surtout en ce qui concerne les jeux.

C'est comme pour les Final Fantasy quand on arrive aux salles avec mini-jeux : c'est cool.. mais y joue-t-on vraiment longtemps ?

Mais ok, c'est du fan service.. non. Nous, les fans, on s'en fout des mini-jeux. Comme je m'en fous de l'appartement.

L'appartement

Ben oui. Ce dernier point - qui est le point de départ du DLC ! est négatif pour ma part. Lisez.

L'amiral Anderson organise la résistance sur Terre. Les humains se font massacrer par millions chaque semaine. Il voit sa ville natale de Londres se faire détruire. Il vit l'extermination orchestrée par les moissonneurs. Et là ! Tiens ! J'ai un appartement de libre sur la Citadelle ! Et si j'en faisais profiter mon ami Shepard qui n'a rien d'autre à foutre que de sauver la galaxie !? Encore une fois, l'idée est nulle et dessert l'aspect 'existentiel' de tout Mass Effect. De la merde !

..en conclusion :

Je joue à ce DLC à reculons.. sans jamais savoir quand. Déjà il apparaît après la tentative de putsch de Cerberus contre la Citadelle. Juste avant de jouer l'arc des Quariens. Sauf qu'on a pas forcément encore tous ses alliés d'activé. Et c'est un DLC très très dur en mode Démentiel - un pic de difficulté ahurissant ! Donc on se dit que je vais le faire après. Sauf que non ! Car ça s'emballe ! Les Asaris sont sous le feu des moissonneurs ! Puis c'est la course avec Kai Leng puis Cerberus ! Et enfin le long final ! Donc non. Je n'arrive même pas à trouver une place pour y jouer.

Donc, contrairement à tous les autres DLC !.. de Mass Effect, celui-ci est très négatif, et contre-productif - j'écris un spin-off de Mass Effect 3 ; ce DLC est le seul élément qui va être écarté du texte, tant il tend à massacrer l'essence même de l'oeuvre.

On pourrait évoquer pleins de sujets en lien à cette volonté d'avoir apporté du fan service aux amoureux de Mass Effect. Mais de mon côte, kiffant les Mass Effect comme mes jeux préférés, je dis non à cette connerie monumentale ! Passez votre chemin, et ceux malgré les maigres points positifs.

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Castlevania : Aria Of Sorrow


Ça se passe sur console portable et ça fait grandement plaisir de jouer à un jeu autant étoffé. Une référence de plus dans les metroidvania.


C'est le troisième opus de la série sur GameBoy Advance. J'ai joué au premier, non au deuxième, et avec ce troisième volet, je dois bien constater que le renouvellement du genre est parfait.

Je vais évacuer le seul point négatif que j'attache au titre, et d'une manière plus générale à cette série Castlevania sur cette console portable - et c'est très personnel. Il s'agit du style bon chic bon genre adossé au style Dracula. Pour moi, Castlevania c'est d'époque, moyenâgeux, ça suinte la chaire et le sang. Mais dans cette série, c'est moderne, voir futuriste. On est dans de beaux châteaux (un peu monstrueusement gigantesques quand même.) Et nos protagonistes sont en tenues de soirées, costard cravate ou robe de cérémonie. C'est d'un mauvais goût. Mais bon. C'est juste un truc que j'apprécie pas.

Pour ce qui est du reste, le plus important, c'est du très très bon.

Tous les ennemis ont un pattern différent. Et des ennemis, il y en a plus de cent différents. Ce point est juste énorme.

Mieux que ça. On peut voler leur âme, c'est à dire leur attaque. Donc on possède leurs attaques ! C'est énormissime.

C'est fluide. L'action monte crescendo. Il y a des pics de difficultés. Les mobs sont de plus en plus gros. Et c'est toujours autant jouissif de faire des aller-retour sur la map en massacrant d'un médiocre coup tous ceux qui nous ont donné du fil à retordre auparavant. Même les colosses.

Il y a plein d'armes. Il y a des accessoires. Il y a des améliorations. Des trucs cachés. etc.. un super Castlevania. Incontestablement.

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Les jeux vidéo auxquels je joue : les plus anciens : de Mass Effect à Mass Effect 3




Mass Effect 3 : mes deux premières parties (et du on-line)


Le troisième opus ne m'est pas apparu exceptionnel au premier abord mais avec les parties jouées : quelle claque !

En fait, cela relève du même procédé génial de la dernière mission suicide de ME 2 mais appliqué à tout ME 3. Énorme.


La fin du 2 était une foison de possibilités ; ce qui n'est pas le cas du 3 dans sa globalité car il est bien plus linéaire, j'y reviendrai. Mais par contre, c'est une foison de choix permanents et qui ont un impact sur le but de l'aventure.

Je ne saisis toujours pas pourquoi cet anthropocentrisme : sauver la terre à tout prix - voir mon précédent billet pour plus d'explications. Mais au delà de ça, Shepard devant réunir un maximum d'alliés dans toute la galaxie, nous passons notre temps à réaliser ces choix. Et à chacune des parties, vous aurez du mal à revivre tout comme avant, car il y a beaucoup de situations. Et toutes ces situations créent un foisonnement de situations qui s'applique pendant tout le soft.. jusqu'à la fin.

Et mieux que ça ! L'exceptionnel ! Vos choix réalisés dans ME 2 influeront sur vos possibilités à fédérer ou non certains alliés. Ce qui rend le truc fou. Et ce qui rend souvent impossible l'objectif d'atteindre une sorte de 100%.
Inévitablement, et quelque soit le nombre de parties réalisées, vous ne verrez pas tout. Un truc de dingue.
Vos coéquipiers au nombre de 12 sont morts ou vivants à la fin du 2 ; voyez déjà comme tout est pléthore rien qu'avec ça.

Et sans parler du 1.

Et puis il y a aussi des morts en cours de partie.. jusqu'à l'un de nos camarades du 1 qui se suicide !!! Oui ! (en fonction de notre choix.) C'est un déchirement mais une claque géniale dans le scénario.

Mass Effect 3 est monstrueux de possibilités.

En exemple, je ne verrai jamais la toute dernière réaction de Jacob quand je le cherche sexuellement car je lui ai accordé son honneur au dernier moment. Et, en jouant le jeu, je ne la saurai jamais car je n'ai aucune autre partie de ME 2 avec une coucherie avec lui (peut-être est-ce notre relation de base de l'histoire, peu importe.) Et imaginez maintenant vivre nos retrouvailles avec notre conquête en cours.. ou celui du premier opus.. voilà un exemple de la foison ME 3 - sans oublier que vous pouvez n'avoir eu aucune relation avec Jacob, ou même qu'il soit mort dans le 2. Pfft. Et ça pour tout. Une foison. Une foison je vous dis.

Mais je suis pris entre deux feux concernant ses différentes fins.

Tout d'abord, pour être positif, les fins nous permettent de mieux comprendre les enjeux qui sont profonds (le pourquoi de la moisson, la dualité organiques / synthétiques, l'essence du vivant etc...) Nous sommes d'accord ou pas, peu importe.

Mais..

..pour voir la meilleure des fins, il faut.. jouer en mode on-line.
Non ! Non ! Non ! Là c'est dégueulasse ! Pour tous ceux qui n'ont pas d'accès réseau. C'est nul car tout le monde ne peut pas accéder à LA fin.. comme ceux qui jouent plusieurs années après. C'est horrible !

Mais..

..sur le principe.. ce n'est pas du tout un mauvais choix.
Voyez : la galaxie entière est sous le feu des moissonneurs. Shepard réunit un maximum d'alliés. Quoi de plus normal que leurs rangs soient plus ou moins étoffés selon le degré d'intensité de la bataille de masse. Et quoi de plus géniale que de participer tous ensemble (les joueurs) afin de réduire ce degré de combat. C'est cool et très logique.

Mais..

..un compromis aurait été mieux. Oui. Il aurait fallu que cette galaxie soit un théâtre de guerre en temps réel et commun à tout le monde. Là, tout joueur, même non connecté, n'aurait pas été handicapé (avec un système de mise à jour quand même.) Et vous me direz que ce serait trop facile. Non. Le théâtre de guerre n'aurait pas de fin. Mais il est vrai qu'un degré maximal aurait été atteint.

Puis il y a cet arrière goût.

Il n'est pas lié au côté couloir parce qu'on ne le ressent pas. C'est un bon point. Mais il y a bien cette linéarité de l'histoire qui dérange. Ce qui est un retour en arrière au 1. Ce qui me donne envie de revenir au 1 pour voir si il n'y aurait pas le même ressenti à son égard.

Oui, car le 2 a cette classe de proposer une narration en forme de toile, nous laissant libre de l'ordre dans laquelle nous souhaitons évoluer dans l'univers, avec ses paliers progressifs qui enclenchent la suite de l'histoire, comme si nous avions atteint des niveaux. Et ici, dans le 3, ce manque se ressent. On finit une quête prioritaire, la suivante s'ouvre. À quelque chose près.

Mais mais mais.. l'histoire est excellente. Son dénouement est tranché (on aime ou on aime pas.)

Ce qui fait que le troisième opus est un mixte de biens et moins biens.

  • Le soft est surprenant (mais parfois un peu trop prévisible ou classique - comme le final à Londres.. super.. encore le Big Ben en 2180's et plus.. génial.. dommage)
  • Les nouveaux personnages sont encore mieux que les précédents.
  • Il y a un paquet mais un paquet de petites quêtes.. malheureusement trop en mode MMO (va me chercher ça et ramène-le moi.) Pour un nombre de missions annexes peu conséquent mais avec des missions principales plus longues et plus riches. Et les DLC sont encore plus riches, plus variés et plus longs que les précédents. Et avec un impact de ouf !
  • Le mode furtivité n'a pas sa place (bon, on peut quand même s'amuser avec, j'exagère.)
  • On ressent trop les zones de fight en mode arène en ligne pour des deathmatch et autres.. mais ça passe.
  • Je trouve que le soft manque d'équipiers mais ils possèdent chacun plus de pouvoirs singuliers et comme pour le 2, nous ne sommes jamais sûrs de savoir si on n'en aurait pas raté un par hasard.

Enfin, je n'oublie pas un point très positif de ME3 : sa gestion des niveaux de difficulté. De l'excellent. Là pour une fois, on ressent quelque chose qui va au delà du simple : c'est dur.

La gestion des ennemis fait toute la différence. L'augmentation du niveau ne fait pas augmenter que la capacité de résistance des mobs mais bel et bien aussi leur nombre. Et en très grand nombre. Ce qui rend le soft encore plus cool - sans compter que les sauvegardes intermédiaires sont nombreuses et coupent ainsi la frustration.

Et finalement, concernant le renouvellement de gameplay, j'ai oublié de mentionner l'essentiel dans le précédent billet : le système de la vie : c'est un mixte entre le système oldschool du 1 ("potions") et le contemporain du 2 (remontée de la vie automatique) : il y a un quelque chose de plus "réaliste" qui tient compte des blessures. Le top.

Voilà pour ce second billet consacré à Mass Effect 3. Pour autant, je ne crois pas que j'en ai terminé des cette saga. Je ne crois pas ...


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Mégaman 2 (NES)


Un dernier jeu à vous conter avant la publication de mon second billet consacré à Mass Effect 3.

Mégaman 2 est dans l'excellence de la NES. Le jeu est un plate-forme/action/tir hyper efficace.

J'ai peu de chose à en dire : tout est très bon : la jouabilité est impeccable ; la durée de vie est longue ; les niveaux se font dans l'ordre que l'on souhaite ; le système de "chifoumi" des boss/armes est présent ; la bande son arrache tout ; les graphismes sont bons etc ...

Je ne trouve même rien à chipoter même-si je dois bien avouer que j'ai trouvé le jeu moins difficile que je ne l'eus cru.

Évidemment, dans le cadre d'un speed game (et donc de l'UD6), la difficulté du soft en est tout autre. Je vous renvoie aux nombreuses vidéos sur ce sujet.

Je n'en dirai pas davantage. C'est un immanquable de toute l'histoire du jeu-vidéo (oui oui.)

PS : la reprise par Songe du morceau muscial d'ambiance du Stage 1 de Dr. Wily (Mega Man 2) est juste.. du bonheur en grand !.. en très grand !! Merci Songe ...

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Castlevania (NES)


Et oui. Il a été le premier jeu joué dans le deuxième tournoi de pré-show de l'UD6. Alors parlons-en.

Castlevania est un classique du genre : de la plate-forme/action à l'ancienne, aux niveaux linéaires et à la progression par plateau.

Le jeu met en scène tout le microcosme de la saga Castlevania : l'horreur cinématographique à l'ancienne, le classicisme made in USA et Dracula (dont une transformation osée pour sa phase ultime.) Au final, c'est efficace mais.. rigide.

Oui.. rigide..

..on ne peut le lui reprocher mais c'est très désagréable. Chacune de nos actions ne peut être interrompue une fois engagée. On doit aller au bout du mouvement. C'est lié à la console, okay, mais.. pas que forcément.. oui. En jouant un Super Mario, on a la même chose sauf que.. il y a une sorte d'anticipation instinctive sur le mouvement que l'on veut enchaîner. C'est très réactif de mouvement en mouvement. Mais pas dans Castlevania. Il y a un léger temps de latence avant le mouvement suivant. Et ça, ça tue toute anticipation instinctive. Et donc ça gâche le plaisir.

Mais je chipote.

Car le jeu est très bon. Varié. Aux ennemis étoffés. Avec déjà une bande son ultra-badasse et digne de la saga. Et avec une difficulté accrue. Oui. Sans émulateur, le jeu est coriace.

De ce fait, le jeu est speed-runnable mais pas vraiment pour commencer. Je conseillerais plutôt un des opus suivant, comme sur SNES qui propose du mieux (exactement comme quand on passe d'un Metroïd à un Super Metroïd.)

Donc un très bon jeu aux qualités multiples. Un gros classique.

Et j'en resterais là pour cette nouvelle digression en attendant le volumineux second billet consacré à Mass Effect 3.

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Duke Tales (NES)


Qu'est-ce que c'est que ce gameplay ! Une galère !

Pour éliminer l'ennemi il faut lui sauter dessus en le piquant avec sa canne (la canne de Picsou, cela va de soi.)

Mais au lieu d'attribuer une touche à l'action, il faut combiner sa pression avec la flèche du bas. C'est une galère à la con !

Il y a deux boutons de jeu sur la manette NES. L'un pour le saut ; l'autre pour ... ? What The Fuck ! Juste pour taper les blocs. Mais non ! L'action la plus importante après le saut c'est le coup de canne contre l'ennemi. Hé ! Ho ! Je veux bien que la canne soit projetée vers le bas mais bon.. il faut maintenir les deux actions pour en obtenir une. Quelle connerie !

Mise à part qu'on s'y habitue et que ça fonctionne avec la maîtrise.

Mais on aurait pu faire plus ergonomique.

À vos canards...

Le jeu :

L'univers tourne autour de la bande à Picsou.

Le jeu est court et peu complexe. 2 heures en mode difficile pour en faire le tour.

C'est du plate-forme gameplay efficace et à l'ancienne.

Alors pourquoi en parler ?

Hé bé c'est parce qu'il est le premier jeu joué au pré-show de la 6ème édition de l'ultime décathlon (speed game.) Autour de 7 minutes pour le terminer en any % en mode easy. Un titre qui est parfait pour se lancer dans le speed running pour ceux ou celles qui seraient tentés.
Et moi, de mon côté, je n'avais pas encore eu l'occasion d'y jouer. Ce qui est chose faite.

Et mine de rien.. le speed runner.. tentant..


Allez. Un bon jeu oldschool sans trop de difficultés (non non, il n'est pas pour toi Joueur Du Grenier)

Et mention au thème du niveau de la lune : c'est évidemment repris dans le générique de l'antre de Mea.

Voilà pour ce petit aparté avant l'arrivée très prochaine du second, long et massif billet consacré à Mass Effect 3.

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Mass Effect 3 : mon avis au bout de 35 heures de jeu


Un avis personnel général positif, sans ambiguïté.

J'en pensais globalement du bien après le 2, c'est confirmé : le troisième opus est un frère jumeau au deuxième.. oui.. mais pas tant que ça. Il s'agit d'un soft mieux que ce qu'il présageait : c'est un bon mixte entre le 1 et le 2. Le jeu est linéaire dans la lignée des précédents et il inclut un "hub" final mais moins central que dans le deuxième titre. Je trouve qu'on touche avec le numéro 3 à l'aboutissement du concept "mass effect".. excepté sur un point.

Je vais détailler un peu plus en détails les attentes que j'avais au départ :

  • celles convenues : l'histoire avant tout, c'est évident. Nous en étions restés sur l'arrivée prochaine des moissonneurs, dont leur attaque de la Terre. Et bien, dès le début, nous y sommes sur terre. Et bien heureux, nous n'y restons pas. Mass Effect se déroule dans notre galaxie. Donc direction l'espace. Parfait.
    Il est évident également que nous voulions un développement des histoires encore en cours dans les deux précédents opus. Et mieux encore, nous retournons sur Noveria, Feros et autres. Nostalgie quand tu nous prends...
    Il est mêmement évident que nous souhaitions le retour des personnages que nous avons côtoyés par le passé. Ce qui est le cas et.. des zones d'ombre, de bonnes zones d'ombre - la stèle des morts de l'équipage sur le Normandy est cool.. la liste est mise à jour en fonction de nos choix passés - quand d'autres meurent au présent.. tristesse...
    Le rôle-play est toujours là, les intrigues amoureuses de même, le vaisseau spatial et la galaxie idem. Mais le rendu du grandiose et du vertigineux est moins abouti (au début.)

  • celles surprenantes : le gameplay se renouvelle par l'intermédiaire de pleins de petites modifications : l'amélioration graphique, le saut de crevasse, les échelles, les rebords, les séquences 3D en cours d'action, la réanimation directe des partenaires (dans le style jeux en réseau), le décalage un poil plus marqué de la caméra (dans le style god of war), le choix dans l'upgrade des pouvoirs plus tôt et plus nombreux, ou encore la réputation en lieu et place du pragmatisme (un changement adapté à la guerre totale), ou encore des couverts mieux gérés, un mode infiltration.. et oui, l'inattendu : l'infiltration - or ce mode n'est pas top, selon mon impression première, mais cela demande plus d'essais de ma part.
    Continuons la liste : le clin d'oeil plus ou moins discret à d'autres oeuvres de science-fiction (en tout cas, c'est bien plus marqué dans ce troisième opus), ce qui apporte différentes ambiances au soft dont le passage dans la conscience des Geths, et oui, mais aussi l'IA des ennemis qui est améliorée avec un bon mixte de leur entrée dans la zone de combat (même si c'est scripté) et il y a beaucoup plus d'ennemis présents dans certains passages - le niveau de difficulté de ce Mass Effect est sans doute le plus élevé des trois jeux.
    Je note aussi une amélioration de la vie dans le vaisseau et sur la citadelle : les personnages ne restent pas constamment dans leur pièce. Ils bougent et entrent en interaction les uns les autres.

  • et puis il y a les attentes décevantes (ça va être court) : je trouve que certaines missions sont présentes juste pour nous présenter de nouveaux boss (fury, rachni...) Parce que dans le fond, en quoi les moissonneurs ont-ils besoin de leur service ? Pourquoi ces créations ? Ce sont des espèces rares. Okay question pouvoir.. mais bon. Le fond n'est pas franchement top. Pour moi, les moissonneurs à eux seuls peuvent moissonner toute la galaxie, ils sont tellement badasses. J'ai trop ce sentiment qu'on a voulu montrer du boss plus qu'autre chose.. mais je chipote.

Mais cela me conduit à évoquer le fond de l'intrigue du soft : son anthropocentrisme.


Okay. Nous sommes humains. Nous jouons humains. Mass Effect est un jeu vidéo. Mais bon. Quand même. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les autres espèces devraient se rallier à nous - je rappelle que Shepard a pour mission de rassembler un maximum d'alliés afin de sauver la terre. Et c'est ça qui m'interpelle : pourquoi sauver la Terre est-il si important ? Parce que gagner la bataille de la Terre est juste gagner une bataille, pas la guerre. Car pourquoi mettre toutes ces forces dans cette bataille et pas dans celle de la planète Turienne, par exemple ? La flotte guerrière Turienne est la plus puissante de toute la galaxie.
Non il y a un truc qui coince pour moi. C'est un anthropocentrisme que j'ai du mal à comprendre. Sauver la Terre ne va pas sauver la galaxie, loin de là.
Et Shepard en reparle constamment ; et dans ma tête ça coince à chaque fois.
Bon après, okay, il y a le Creuset. Certes. Mais bon. C'est un peu mince. Faut y croire à cet engin de prothéen - à noter, le DLC du prothéen : classe.. mais un peu artificiel quand même question genèse.

Bref. Je chipote un peu. L'histoire est excellente.

Et puis on retrouve le sel de Mass Effect : les textes descriptifs (et adaptés selon nos choix, messieurs dames), les roues de pouvoirs, les armes, les améliorations, les dialogues - à noter aussi qu'il y a moins de choix rouge/bleu et moins de QTE mais ils sont présents en fonction de l'importance du moment, un bon point.

Nous sommes évidemment dans le fameux Normandy - la présentation du vaisseau est pour une fois occultée, ce qui est normal - j'aime bien aussi son propre clin d'oeil à son ancienne configuration (le mauvais emplacement de l'armement), et je rigole : la nouvelle configuration en croissant ne vaut pas forcément mieux.

Je kiffe les nouveaux personnages : James est top - c'est un balaise aux muscles saillants avec un visage de bébé et une personnalité très bien rendu, l'assistante Traynor est intelligente et bien mignonne, le corps de IA : perso, je trouve cela bof. Mais c'est un avis perso. Et n'oublions pas l'arrivée de l'homosexuel homme.

Et j'ai de grosses interrogations (au sens positif du terme) sur le rôle de certains personnages dans l'intrigue, rôle dépendant de nos choix passés : ce qui procure une super envie de voir la suite et de refaire plusieurs parties. Sa majesté : la saga Mass Effect.

En conclusion, Mass Effect 3 est un magnifique troisième opus qui clôt la trilogie : respect du style et nouveautés qui lui procurent un souffle de renouveau.

Le concept "mass effect" est abouti.. attention.. hors exploration, et oui. Il n'y en a pas. Mais contrairement au 2, ici, dans le 3, ce n'est pas du tout un problème. C'est une phase dispensable étant donné la guerre totale qui règne dans la galaxie. Ce serait inapproprié au contexte, contrairement au deuxième opus. Ils ont bien adapté la carte de la voie lactée : finit la recherche de ressources et place à l'exploration rapide et furtive. Bien.

Il me reste maintenant à apprécier.. ou pas.. le mot de la fin de cette superbe trilogie.

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Les Uncharted : le 3 (PS3) & le 4 (PS4)


Ce sont deux très bon jeux, des jeux absolument magnifiques. Rien à dire sur ce point.

Les graphismes sont clinquants et très fournis. C'est très détaillé. C'est panoramique à mort. Le pied.

Le gameplay est très plaisant. Tout est facilité - et c'est bien plus instinctif dans le 4.

D'ailleurs, le 4 sur PS4 apporte un truc indéniable en plus. On passe d'une sensation jeu vidéo 3D magnifique à une sensation plus nature. C'est fluide.

De toute façon, ces jeux sont fait pour ne pas se prendre la tête. Les checkpoints sont nombreux. La difficulté est faible. Les prises d'escalade sont bien visibles. Tout est fait pour fluidifier et rendre la tâche aisée au gamer. Et ce n'est pas plus mal.. de temps en temps.

Le rythme est très bon. On passe régulièrement d'une séquence de plate-forme à une séquence de shoot. En harmonie avec des scènes cinématiques.

Car les Uncharted sont avant tout des films interactifs ; pas au sens propre du terme mais tout est fait pour y vivre et y être acteur.

Ce sont de très bons films cohérents (à quelques exceptions près) sauf que..

..c'est limité
- je le savais avant même d'y jouer, mais bon.

Il n'y a pas de profondeur narratif. Le gameplay n'est pas bien riche. Les artefacts à récupérer sont factices : c'est implémenté dans le jeu pour rajouter artificiellement de la rejouabilité - comme les trophées. Et c'est pauvre. Beaucoup beaucoup trop pauvre.

Mais on ne joue pas aux Uncharted pour ça. C'est sûr. Et une partie s'avère être un très bon moment de jeu vidéo - mais court, dommage.

Les Uncharted sont toujours les jeux graphiquement les plus avancés. Il n'y a pas photo. En plus c'est plaisant. Mais ne rien attendre de plus qu'un visionnage de film hollywoodien de bonne facture. Rien de plus.

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Suikoden (PS3)


Imparable : son comparatif avec Final Fantasy ...

Je souhaite d'abord le positionner à sa juste mesure : on peut le placer entre un Final Fantasy et un Fire Emblem.

Suikoden est un RPG japonais dans le style Final Fantasy en un peu plus simplifié (beaucoup moins d'objets, d'armes et de magies et une difficulté moindre) mais avec une narration plus rebondissante et un dynamisme plus conséquent. Et on se prend à le comparer à un Fire Emblem car l'histoire nous fait combattre des armées de châteaux en châteaux tout en étoffant ses effectifs au fil des rencontres.

Le jeu est truffé de trouvailles sympathiques que ce soit donc dans la narration mais aussi dans le gameplay. C'est un excellent jeu, à faire pour ceux qui aiment les RPG.

Il est parfois étonnant. Il est plus mature qu'un Final Fantasy. Il offre des choix de dialogues ; un élément de gameplay intéressant mais pas toujours convaincant.

Ce que je regrette essentiellement c'est l'utilisation de la croix directionnelle pour se déplacer. Même sur PS3. Dommage.
C'est rigide et mou. On ne peut se déplacer qu'horizontalement ou verticalement. Pas de diagonal. On s'y fait quand même à la longue mais cela reste frustrant.

Et pas moyen de courir.. non j'exagère. Il faut savoir être patient et détenir une orbe dash. Mais bon. C'est plutôt fastidieux de l'attribuer à un de nos persos puis à un autre puis à un autre etc.. à moins de le placer sur un perso constant. Bref. Le déplacement est rigide et le système de course vaut ce qu'il vaut.

Mais le jeu reste excellent et relativement long. Une trentaine d'heures de jeu.

Enfin, j'ai grandement apprécié que le script nous impose de jouer avec deux ou trois personnages qui alternent régulièrement (le reste de l'équipe à notre libre choix.) Mine de rien, on s'attache et ça participe du leveling. Un bon point.

PS : si j'ai entrepris de jouer à Suikoden c'est qu'il est le jeu favori du joueur du grenier. Ah ..! Lorimaar. Kirov... Théo.. Silverberg ...

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Mass Effect 2 : mon avis définitif



Je n'ai pas l'intention de revenir sur tous les points évoqués dans mon premier avis sur le jeu, avis qui remonte à 2014.

Mais le temps a fait son temps. Et je porte un regard moins biaisé sur ce deuxième opus du fait que j'ai le coup de cœur du premier moins en tête. Premier qui reste et restera toujours le meilleur.



J'ai trois points essentiels concernant le 2 :
  • Je lui concède les mêmes critiques que je lui ai attribuées lors de mon premier billet à son sujet mais sur un ton ôté de la véhémence que j'ai pu lui porter.
  • Je lui dois un plaisir de jeu et une envie de démarrer une nouvelle session à chacune de mes fins de session de gaming.
  • Et je lui offre un mea-culpa : on peut faire la fin du jeu sans faire obligatoirement toutes les missions de loyauté, et même sans recruter tout le monde. Il y a une espèce de quota minimal.

Je remarque aussi que le jeu est bien plus varié, plus riche et plus long que je ne le pensais à la fin de ma première partie. 55 heures de jeu pour le compléter dans sa totalité (DLC inclus)

Parlons un peu de l'effet couloir : il est réel mais moins problématique que cela. Les zones de fight sont ouvertes. C'est entraînant. Mais bien qu'il reste le sentiment de jouer à un FPS en ligne, c'est à dire d'enchaîner des battle dans des arènes, arènes reliées entre elles par des couloirs. Et c'est toujours comme ça. Avec qui plus est, les ennemis qui arrivent toujours par vagues.

Le rythme entre les missions et les dialogues est très bon. Il y a toujours moyen de varié son jeu.

L'histoire est vraiment le point le plus fort. Le contexte est le top pour ceux qui aiment la science fictionnelle. Et c'est mon cas. Ça c'est du balaise de chez balaise.

Les personnages sont très bons (j'adore le Drell Thane.) Les missions sont en elles-même quand même bien variées. La rejouabilité est excellente (même si on repère vite fait que les réponses conciliantes sont à une certaine place et les pragmatiques à une autre - un peu de hasard aurait été la bienvenue.)

Et la structure du soft est quand même bien fichu. Alors oui j'étais resté dans l'idée que le jeu ne consistait qu'à monter son équipe. Alors déjà la structure est un peu plus variée : une mission d'ouverture, une mission de début, une première phase de recrutement, une mission intermédiaire etc.. y compris des surprises. Et en fait c'est génial. Le jeu nous propose de monter notre équipe. C'est une situation exceptionnelle (cela me fait beaucoup penser aux Fire Emblem.)

La mission finale offre des choix qui font saliver. Toujours autant bandant.
C'est un finish grandiose et épique (mais il n'empêche que cela ne vaut pas l'attaque de Sovereign sur la citadelle)


Et petite mention au doigt d'honneur verbal qu'on fait à l'homme trouble à la toute fin. Cela en dit beaucoup sur la suite.

Et bien d'autres points positifs.

Mass Effect 2 me donne l'envie de le refaire plusieurs fois. C'est très bon. Et ce n'était pas mon ressenti premier.

Mass Effect 2 me procure une putain d'envie de jouer au 3. Un sacré de bon dieu de point positif.


Mais il lui manquera toujours le point le plus essentiel et le point le plus génialissime du premier opus : l'exploration spatiale.


PS : l'exploration spatiale

Soyons simple : l'authenticité est tout ce qui faisait le charme du premier opus. Les planètes dans l'univers sont réellement majoritairement des cailloux ou des gaz ; il est donc normal d'explorer des zones vides. Ceci apportant en plus un sentiment de réconfort à l'orée d'une vue sur un bâtiment civil. Là. Quand on parvient au sommet de la crête. Comme l'explorateur "réel".
Ceux qui n'ont pas pigé et ressenti le truc ne sont pas des voyageurs, et ils savent d'autant moins ce que veut dire le mot exploration : vide - néant - et rare découvertes - sentiment universel - pressentiment d'appartenance ...
Voilà ce qui a été oublié dans le 2, un jeu dans le jeu.

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Mass Effect 2 : ma conclusion





C'est quand même un jeu génial - rien que pour son final, dont j'en avais pressenti les qualités dès ma première partie. Là, j'ai expérimenté de fond en comble sa dernière mission et je dois en dire que c'est le summum. Pensez bien que vous pouvez finir le jeu dans toutes les combinaisons envisageables : c'est juste énorme.

Vous pouvez sauver : de tout le monde à personne, toutes les combinaisons intermédiaires possibles - le nombre de "scénario" est donc de puissance 7 à 12.. bon, j'exagère un peu. Mais c'est grosso merdo. Monstrueux.

Et vous pouvez littéralement finir seul, la fin, dite mineur, s'avérant en fait la plus incroyable. La surprenante. Spoiler. Chut.




C'est comme le déroulement de l'histoire. On est libre de l'ordre des missions à accomplir, à faire ou à ne pas faire - dans un quota minimum. C'est vaste. On peut ici voir le jeu en open world. Et comme les 4 dernières missions principales peuvent s'enchaîner très vite, on peut se retrouver en nombre minimum. De l'excellence.

De l'excellent aussi dans les subtilités des choix (dialogues entre autres) et de l'influence qu'ils exercent sur le long et moyen terme. Le background est très étoffé et les DLC y contribuent de leurs éléments.




Il faut bien se l'avouer aussi, mais les lieux visités au cours du jeu sont vraiment kiffants - pour celui qui a joué et apprécié à sa juste valeur le premier opus.

Voici les endroits en question : l'intérieur d'un moissonneur - rien qu'ça ; l'intérieur d'un récolteur - histoire de ne pas tergiverser ; le coeur de la flotte nomade ; un complexe central de cerberus - travailler carrément pour eux ; la planète des krogans - et en apprendre beaucoup plus sur le génophage ; et sur les Geth - mais là, chut. Spoiler.

Le gameplay est riche et les parties sont différentes - ce qui est le cas pour tous les Mass Effect en fin de compte.

Le début est très appréciable : le choix de nous plonger immédiatement au sein de l'action est cool et la mise en jambe (le tutorial) est progressive et immersive. Un très très bon point.




Et il manquera évidemment à cet opus, pour en faire le meilleur, l'exploration spatiale du premier du nom, tout comme son manque partiel d'immersion - voyez dans le DLC l'arrivée de Mass Effect 2 comment le retour des petits ascenseurs crée une continuité. Imparable.

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FIFA 17 - Le renouveau ?


Un billet pour ce cru. Car il semble offrir un renouveau.


Je vais voguer dans l'évasif entre les comparatifs avec le 16.

On y retrouve ce qui fait la marque des FIFA d'EA Sports depuis quelques années.

Une interface qui fait plus dans la sobriété que dans l'exubérance, mais en gardant une classe visuelle et sonore.
Les clubs et les équipes nationales qui ne s'étendent plus à l'infini. De même, on retrouve un socle consolidé concernant les différentes compétitions.
La présence du foot féminin.
Les jeux d'entraînement en guise de chargement de match.
Le mode carrière joueur/entraîneur. Les compétitions en ligne et la mise à jour en "temps réel" des effectifs des équipes en rapport avec ce qu'il se passe dans le réel.

Les classiques du foot :
Le management, le choix des compos et stratégies etc...
La création de joueur etc...
L'avant-match. La présentation des stades et des équipes. Les commentaires. La réalisation des retransmissions.
Et le gameplay à proprement parlé.

Pour moi, FIFA 17 offre un renouveau dans le sonore, la réalisation, le gameplay et la beauté des graphismes.



Cela faisait bien longtemps que je ne prenais le temps de regarder les résumés de fins de mi-temps. Mais là je dois dire que c'est somptueux. Le choix des morceaux musicaux plus atmosphériques est parfait. Le visuel est superbe. Les commentaires sont très bons. C'est même pendant le match que tout se fait. J'y ai trouvé quelques subtilités que je n'avais pas encore trouvés dans un FIFA. C'est propre. C'est beau.

Le gameplay me paraît plus simplifié tout en conservant une forme de finesse et de subtilité. J'y vois un putain de progrès. C'est certainement le point qui m'a de nouveau conquis. Ah oui ! Une pensée personnelle : Le foot c'est de la merde ! - le foot néo-capitaliste j'entends. Mais j'ai maintenant l'occasion de jouer de temps en temps à FIFA 17 et c'est un bon cru.


Défauts : un peu toujours les mêmes. Les commentaires ont d'abord l'air bien placé en terme de crédibilité mais plus on avance et plus il y a des incohérences. Mais bon. C'est une partie de programmation très compliqué. Soulignons qu'il y a ici du mieux - mais j'ai une réticence concernant Pierre Ménès, non en tant que consultant car c'est le meilleur, mais c'est justement lorsqu'il commente et qu'il n'est plus consultant qu'il devient vraiment nul. Mais ça c'est perso.

Défauts de gameplay : la précision des mouvements liée plus à la manette qu'à l'exécution. Ou les penalties au gameplay original mais tordu. Mais pas grand chose dans le fond.

Ce FIFA 17 redonne envie. Du très bon.

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FIFA 17 - L'aventure





Ce mode de jeu principal, bien qu'on soit tous tendance à jouer purement et simplement des matchs de foot en mode compétition ou entre potes, est très bien fait. Il participe à ce renouveau de la franchise. Il est à faire, incontestablement.

Il s'agit évidemment d'incarner un jeune joueur, Alex, afin de le faire évoluer au sein du foot professionnel.



Et bien, la mise en scène est très soignée : les situations sont simples, réalistes et immersifs. Nous sommes amenés à vivre toutes sortes d'émotions à travers les différentes phase de la vie d'un footballeur. S'y rajoutent un graphisme sublime, une animation des personnages magnifique. C'est bourré de rebondissements et d'évolutions. Parfait.

Les personnages y font pour beaucoup et ils sont intéressants. Leurs réactions sont excellentes.

Et cela dure toute une saison tout de même ! Avec une pléthore de séquences animés. Expérience qu'on prolonge dans le FIFA Ultimated Team.



Il y a un très bon rythme entre les phases de match et les séances d'entraînement. Il y a du challenge. Les objectifs des rencontres sont bien venu. Il y a un système d'évolution basique mais qui existe. C'est cool.

Et et et ... On peut choisir d'incarner son seul joueur sur un match ou bien toute notre équipe, au choix, et pour chacune des rencontres. Encore de l'excellent (surtout que personnellement, je n'ai pas décroché du gaming de notre avatar, le choix du contrôle collectif restant ce qu'il est - encore ce souffle du renouveau, sûr.)



Et ce qui est tout aussi cool, c'est qu'en tant que remplaçant nous intervenons dans le match qu'au moment de notre entrée, avec des commentaires et une mise en scène qui nous plongent complètement dans l'immersif. Parfait.

Place au foot, place au challenge, place à la simplicité et à l'efficacité.

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Final Fantasy X-II - Last Mission


Le troisième jeu de la compilation en HD sortie sur PS3


Un excellent jeu de niche. Ce qui ne va pas plaire à tout le monde.

Mon expérience de jeu : à la fin de ma première partie, je dois dire que je ne pensais pas le terminer. Atteindre le niveau 10 aurait été un bon objectif. Si ce n'est qu'au fil du temps, et au fur et à mesure que j'ai assimilé le gameplay du jeu, j'ai apprécié y jouer.

Ce jeu de niche est un tour par tour qui vous demande de gravir 80 étages d'une tour, en mode FFX II.

FFX II Last Mission n'a rien à voir avec l'épreuve en étages de FF X-II. Ne pas restez sur cette idée. The Last Mission c'est du véritable tour par tour. Avec des règles subtiles. C'est très rafraîchissant. Et là où je pensais ne pas y arriver, car il y a beaucoup d'éléments à assimiler, au point d'être surbooké au début, je m'y suis fait. Et même très bien.

Pour réussir le jeu, je conseille de suivre les astuces du net. Il vaut mieux parvenir au boss final avec une vétisphère haut level pour les HP, les vétisphères Tireuse et Chevalier Noire pour se protéger de Folie, et la vétisphère Mage Blanc pour se redonner du HP. Moi j'ai usé et abusé de Ciel Funeste et de Soin. Et j'ai vaincu le boss final avec modestie. Qui m'eut dit qu'au début j'y arriverais, je ne l'aurais pas cru.

Vétisphère ! Et oui. Ce système de Gameplay génial est encore là. C'est rudement bon. Je crois même que c'est le meilleur système avec lequel j'ai pu jouer.



J'ai fini le jeu level 61. Il vaut mieux prendre son temps et ne pas hésiter à redescendre tout en bas de la tour. Je l'ai fait deux fois après le level 40. Et cela m'a grandement facilité la tâche pour les niveaux les plus durs.

Les boss ne sont pas très compliqués. Il suffit de les laisser se vider de leur mana. Avec Psychomancienne par exemple, à coup de Déplacement Éclair. Et une fois désarmé, on peut même leur balancer Châtiment Funeste histoire de les ridiculiser. On tourne autour d'eux jusqu'à la fin du décompte et ils meurent sans qu'on ne les ai touchés. Ridicule.

Tout ça pour dire que si on est capable de patience, qu'on souhaite prendre le temps d'assimiler un nouveau Gameplay, qu'on aime le tour par tour, alors on trouvera son compte dans cette ultime Final Fantasy X. J'ai kiffé et regretté qu'il n'y ait pas vingt levels de plus. Tant pis.

Et bien sûr, le générique final en appelle à sa larme nostalgique. Un point final sur toute la saga FF X.

Note : un point aberrant : on ne peut pas revenir dans le menu au cours du jeu. Il faut quitter le jeu et le relancer pour recharger une partie. Un manquement fou de la part du développeur. Mais bon. Faut faire avec.

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Fire Emblem - Mystery of the Emblem (Snes)


Le troisième opus de la licence

Au premier abord, je n'aurai rien à dire de plus que pour mon billet sur Fire Emblem Shadow Dragon sur DS. La version SuperNes est évidemment antérieure. Elle propose donc une qualité quantitative moindre. Et je n'ai pas dit qualitative.

Justement.

Ce Fire Emblem III est un jeu de tactique au tour par tour en mode RPG dans la veine de ce que la franchise nous produit. C'est lumineux. Oh Yeah !

Cet opus se divise en deux livres. Le premier livre est simple. Il est un remake du premier Fire Emblem sorti en son temps sur Nes. Il a été bien sûr revu mais il ne présente pas de difficulté majeure. Je ne dis pas que c'est facile. Car le challenge peut se révéler ardu. Selon ce que l'on souhaite atteindre comme objectif.

Si l'on veut parvenir jusqu'au bout avec tous ses acolytes, le jeu n'est pas tendre. Si on souhaite juste le finir, c'est pas très dur.

Je rappelle que l'intérêt majeur du soft se situe dans la gestion de son équipe. Nous constituons notre armée au fur et à mesure des chapitres du livre, et lorsqu'un de nos alliés meurt, il disparaît définitivement du jeu. C'est franchement le pied ! Il règne ainsi une tension permanente très jouissive sur toute la partie.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus sur le livre I. C'est pour cela que je ne voyais pas l'intérêt de sortir ce billet après le billet sur Old_e_rondel. Sauf qu'il y a le book 2.


Tout d'abord, je me suis demandé comment il réussirai à nous faire replonger dans une nouvelle aventure. Je rappelle que le livre I raconte l'histoire de notre héro, Marth, exilé durant de longues années hors de son royaume, le jeu nous proposant de partir en quête de libération des royaume occupés par les méchants.

Le livre I se conclut sur notre victoire. L'histoire du Livre II se reprend avec des putschs. Disséminés par-ci par-là. La reprise est donc bonne. Et elle dissipe mes craintes.

Je le dis ici, il y a une nette différence entre le book I et II : le background. Les dialogues dans le livre II sont bien plus étoffés. Il y a plus d'explications et l'histoire se tient parfaitement. C'est du bon.

La mise en scène du livre II est nettement plus travaillée et épique. Et c'est là que je voulais en venir : il y a des coups de pute incroyable dans ce livre II. J'ai pu passer des dizaines d'heures rien que sur une map ou deux tellement je me suis fait mettre bien comme il faut. Les situations sont traîtres. La difficulté est plus relevée. C'est carrément plus intéressant.

Les ennemis popent à tout-va depuis les forts. Sans pour autant qu'ils ne popent à l'infini. Mais cela engendre une quantité incroyable d'ennemis sur la map. C'est parfois hallucinant.

Cela a été même parfois si compliqué que j'ai dû opter pour la stratégie de fuite. Je m'explique : je me vois perdre des alliés dans les tours continuateur, alors je décide de foncer sur le boss du château, de lui faire sa fête, puis de siéger à sa place, ce qui est la marque de victoire de la map. Voilà : La fuite !

Et cela ne pose même pas un problème de leveling. Il y a suffisamment d'ennemis sur les maps pour faire progresser nos persos. Les arènes en deviennent obsolètes.

Ce qui est cool aussi ce sont nos retrouvailles avec nos anciens alliés, qui se font toujours au fur et à mesure de la partie. Déjà, ils ne sont pas tous là. Pour ceux qui reviennent, ils ont tous un vécu supplémentaire, un vécu correspondant à la période écoulée entre les deux livres. Il y a aussi des nouveaux. Il a ceux qui sont compliqués à rallier. Et il y a la putain de superbe classe toute nouvelle : la danseuse !!

Alors oui, dès que j'ai compris son pouvoir, plus moyen de s'en passer. Son pouvoir consiste à pouvoir faire rejouer un de nos persos. Et imaginer qu'il y a un bâton capable de faire rejouer TOUS nos alliés au cours d'un même tour. Le Cheat de ouf ! Mais cela fait partie du fun du livre II.

En conclusion, un très bon jeu conformiste à ce qu'il doit être, dont le scénario est bon, la mise en scène complexifiée, le tout encadré dans un univers graphique et sonore efficace.


Le seul bémol vient de la reprise des maps du livre I. Non pas au sens que telle map ait été reprise. Non. Car il faut bien l'avouer, la mise en scène est revue dans le livre II. Parfois la map est modifiée. D'autre fois certaines de ses zones sont masquées (une mécanique mainte fois reprise et qui participe grandement à l'enrichissement justement de la mise en scène) Et surtout, les ennemis ne sont plus les mêmes et leurs apparitions diffèrent. Ce qui redonnent un intérêt notable au livre II. Sans oublier toutes les maps nouvelles. Et surtout : le long chapitre final. On baigne dans la tragédie. Une merveille à apprécier.

Donc c'est plutôt l'enchaînement qui me gène. Les quatre-cinq avant-dernières maps du jeu sont des reprises du livre I. C'est cette accumulation que j'ai regrettée. Mais cela ne m'a pas gâché mon expérience de jeu. J'ai plus qu'envie de me faire un autre Fire Emblem. Très vite.

Le Fire Emblem est vraiment un sacré jeu de niche qui ne peut être apprécié de tous. Voilà sans doute sa plus belle qualité.

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WRC 4 FIA World Rally Championship


Un bon jeu de rallye aux graphismes correctes.

La jouabilité est bonne.

13 rallyes (FIA 2013) sont présents.

Les différentes surfaces sont bien gérées. Les sensations de glisse impactent sur le pilotage. Les véhicules accrochent l'asphalte ou glissent sur la terre et le verglas..

La topographie des terrains apporte des sensations et du renouveau.

Le mode carrière donne un plus au soft mais sans outre excès.

Les différentes vues redonnent du souffle aux courses.

Le cours du jour rend plus difficile le pilotage sur les pistes - surtout aux heures entre chien et loup.

La licence est officielle.

En sommes, un jeu de rallye plaisant mais qui n'apporte rien d'exceptionnel.

Et sur le temps, il doit se déprécier.

  • Les points négatifs :
  • Le rythme des rallyes est toujours le même : 3 journées avec chacune 2 spéciales.
  • La présentation des journées est identique. Ils n'ont même pas adapté le schéma générique au pays. Et en plus ce dernier donne faussement l'impression de trois spéciales par journée. Un truc aussi basique est si pauvre ...
    Le machin immersif aurait été de relier soi-même en pilotant son véhicule les différents points de départ. Comme en vrai. Mais l'immersion, dans ce genre de jeu, on connaît pas.
  • Il n'y a pas de statistiques en dehors du classement. Les infos et mails font très boui-boui entre deux rallyes.
  • Les commentaires des pilotes adverses s'adaptent mal à la situation.
  • Le copilote donne des instructions parfois erronées. Il reste fiable dans l'ensemble. Mais il vaut mieux adapter sa conduite au visu et l'écouter du coin de l'oreille - comme en vrai vous me diriez, mais dans ce cas là, être sur la réserve.
  • L'effet des dégâts sur le véhicule se ressent pas ou peu (sauf la perte de puissance moteur)
  • Et encore et toujours ces mêmes incompréhensions classiques qu'on retrouve dans ce genre de jeu : il y a des rallyes trop faciles, quand d'autres sont impossibles.
  • La conduite sent trop l'arcade. Il y a encore des efforts à produire pour parvenir à une sensation pleine et entière de simulation. Et comme il s'agit là de l'aspect essentiel du soft, un aspect ressenti comme dans bon nombre de titres de courses, je qualifie le jeu de bon classique. Rien de plus.

A voir ce que les 5ème opus et autres apportent au genre de leurs côtés.

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Life is Strange - le jeu épisodique


Life is Strange est un jeu d'aventure moderne, sociétal et périodique.

Nous incarnons une étudiante en photographie du Nord-Ouest Américain. Maxine. Elle est ancrée à sa ville d'Arcadia Bay. Nous vivons quelques jours de sa vie lorsqu'elle « reçoit » un pouvoir spécial qui va nous permettre d'interagir sur ces péripéties. Ce jeu se dit « proche » d'un film. Je pourrais le confirmer sauf qu'il nous incite à un peu trop d'exploration à mon goût.

Clairement, ce jeu est une expérience. Une très bonne expérience. Tout simplement parce que, à la fin de l'épisode 1 (et oui, le jeu sort en plusieurs épisodes payants, sauf le premier) j'ai poursuivi le jeu, et jusqu'au bout. Ce qui vaut sa qualité.

Je le dis tout aussi directement : le twist de l'histoire est bien vu. Et le final se lâche. Ce qui nous donne un très bon jeu.

Ce jeu consiste à faire des choix, dans nos réponses et dans nos actions (dont tout de même la fameuse question existentielle de l’euthanasie …) Sans oublier le pouvoir spécial qui crée un niveau supplémentaire d'interaction.

Le jeu n'est pas dur. Il n'est pas fait pour être frustrant. Nous suivons en quelque sorte un film. Dont nous décidons une partie de sa direction.

L'ambiance est EXCELLENTE, la réussite du soft. L'ambiance est posée, pleine de tristesse mais pas pesante (quoique sur la longueur …) La musique d'ambiance supporte impeccablement la tonalité de l'intrigue. Le rythme est bon (quelques petites longueurs quand même, mais rien de gênant.)

Maxine est un personnage attachant. Les personnages sont globalement réussis. Peu caricaturaux. Un très bon point.

L'histoire en soi n'est pas outrageusement originale. Mais elle se laisse vivre. L'expérience de jeu est pimentée par quelques techniques de Gameplay qui viennent embellir l'aventure. Encore un très bon point.

Le seul petit reproche sera donc son poil d'exploration. Un peu trop ou pas assez. Un entre-deux.

Un dernier point immanquable : à la fin de chacun des épisodes, nos statistiques sont comparées avec ceux des autres joueurs. C'est l'occasion de voir où se situent nos choix (dans la majorité ou pas) mais aussi de découvrir des possibilités qui nous ont échappé. Mention spéciale pour ce procédé (car il nous change des classiques chronomètres et autres stats de kills etc...)

Je conseille ce jeu si on aime contempler du bel ouvrage qui sait retranscrire de l'humain.

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Okami HD : un jeu "Mouhais"


Un jeu dont j'attendais du beau du beau et du beau. Au final, une tonalité en-dessous.

Ce titre a tout pour lui : les graphismes en cel-shading, le monde ouvert (mais à histoire fermée), le temps de jeu (40 heures juste pour la quête principale en prenant son temps), la musique, le contexte (les mythes japonnais), le gameplay (le dessin au pinceau) etc...

Je vais revenir sur chacun de ces points car ils comportent tous un petit point de défaut. Le maître mot va être bon, mais pas très bon. Excellent. Et pas excellentissime etc...

Car Okami souffre de ce défaut d'être un peu "enfantin".

Ce jeu est facile. On nous prend par la main. Que l'on nous guide, ce n'est pas un problème. Mais ce titre nous prend subtilement par la main. Combien de fois j'ai exécuté l'action avant l'explication. C'est fou comme on peut t'expliquer des trucs qui sont si anodins au final. Bref.

On ne meurt pas dans ce jeu. Ou bien, il faut le vouloir. Vraiment le vouloir. J'ai usé moins de cinq fois d'un item de regain de santé DE TOUT LE JEU. Car il y a de la santé de partout. Mais de partout de chez partout. Sans compter tous les points de sauvegarde éparpillés sur la map et qui nous redonnent toute notre vie. Même quand tu tombes dans les trous, tu perds seulement un peu de vie.
Le jeu est facile. Il n'est pas pour autant trop facile. C'est ce quelque chose d'enfantin. Ce n'est pas un jeu hardcore, et heureusement. Ce n'est pas un jeu trop facile, et heureusement. Il y a quelques difficultés à travers les énigmes ou certains des passages de plateformes. Aucun boss n'est compliqué. Une fois que nous avons trouvé son système de point faible.
En somme, je dirais que c'est un jeu qui se prête à toute la famille, et qu'il est un bon starter pour un jeune joueur débutant se lançant dans ce genre de jeu à la Zelda Like.

Car pour autant, c'est fun. Le gameplay fonctionne bien. Les combats sont plaisants. Les déplacements, les sauts etc.. mais toujours avec du bémol. Car le pathfinding n'est pas au top. Il y a souvent des "bouts graphiques" qui dépassent un peu trop et qui cassent notre déplacement. Il y a du CLIPPING. Hé ! Du clipping dans un jeu où le graphisme est du dessin et sans être hyper riche, c'est quand même étonnant. Bien que nous avons une belle perspective du lointain. Mais quand même !
La caméra a parfois du mal à se situer. Pour autant, ce n'est pas très dérangeant. C'est un peu dérangeant.

Les graphismes sont beaux. L'univers est cohérent. Le jeu mélange l'ambiance sombre à la beauté de la délivrance. Mais il n'y a rien de transcendant. Je ne me suis jamais arrêté pour contempler le paysage, contrairement à d'autres jeux. Les seuls "wouahou" que j'ai exprimés ont toujours été quand la floraison des arbres a lieu. Il est vrai que c'est particulièrement coloré (verdoyant.) Mais voilà. C'est tout. Alors que le jeu est magnifique, cela va de soi.

L'histoire se suit mais c'est encore une énième fois la même chose. Pour Okami, c'est plutôt évident. Le titre revisite la mythologie japonaise. Mais encore une histoire de grand méchant qui veut qu'on lui sacrifie une gonzesse bla bla bla. Sans compter l'humour que je trouve parfois déplacé (quel âge a Issun ?)

Le jeu est très riche en quêtes annexes. La quête principale est très longue. Chaque étape nous fait accéder à un nouveau pouvoir qui nous permet d'avancer et de trouver de nouveaux objets, dans une histoire au fond linéaire. Les aller-retour sont réguliers. C'est plaisant. C'est ce qu'on aime.

On gagne de l'XP en procurant du bonheur aux PNJ. La grande classe.

Venons-en à la technique principale du titre : le pinceau. Il marche bien. Mais pas très bien. Le pinceau est par moment mal interprété par le programme. Mais sans être agaçant.
Je regrette un point essentiel avec ce gameplay. Il faut bien attendre une dizaine d'heures de jeu pour qu'il devienne enfin intéressant. Pendant tout le début du jeu, nous avons peu de pouvoir à notre disposition. Et le jeu ne demande qu'un coup ou deux de pinceau. Et c'est seulement quand il nous faut faire des combos que le titre prend du sens. Et malheureusement, les enchaînements de pinceau se font rare. C'est bien dommage.

Okami est un titre que je vais qualifier de "Mouhais." Parce qu'il est bon sans être très bon.

La bande son : musiques très belles, toujours dans le ton, mais dont seulement une ou deux m'ont un peu plus émerveillé que les autres.

On prend du plaisir de jeu. Il est même addictif au bout de quelques heures de jeu, du fait essentiellement du nombre conséquent de quêtes annexes. J'ai même plus envie de jouer pour les quêtes secondaires que pour la principale. Oui. Venons-en au fait.

Problème n°1 :
Les voix : un choix justifiable. Il n'y a pas de voix, mais seulement un "moui-moui" accéléré. Sauf que celle du narrateur est prise de tête. La moitié des scènes cinématiques ne peuvent pas être accélérées. L’ouverture dure près d'un quart d'heure. Mais ça fait mal à la tête !! C'est vraiment le point gonflant. Entre Issun qui n'arrête pas d'intervenir (Ama est un loup qui ne parle pas, donc c'est ce personnage qui s'exprime pour nous) et le narrateur ... mais c'est gavant !! Heureusement que la tonalité des "voix" est variée. Pour les autres, ça passe.

Problème n°2 :
D'autant plus, que lorsque je dis que la moitié des scènes ne s'accélèrent pas, c'est en fait le dialogue qui n'est pas "accélérable" avec un simple bouton pression. Et l'affichage du texte se fait : LETTRE PAR LETTRE et DANS UNE PUTAIN DE LENTEUR !!!! Faut être patient. Moi je vous le dis. Mais je veux jouer !!! Pas être patient !!! Mais qu'est-ce que c'est que ce jeu où j'ai déjà dans ma tête toute la phrase alors que le seul premier mot vient seulement d'être affiché. C’est tellement lent, gavant, prévisible !!!! Enfantin ! Sérieux. Sans être hardcore gamer.. donnez-nous la possibilité d'accélérer ces putains de dialogues ! Car du coup , je me suis souvent ennuyé pendant les scènes cinématiques, car : c'est qu'elles sont longues ! ET NON A CAUSE DU CONTENU MAIS A CAUSE DE LA LENTEUR DE L'AFFICHAGE LETTRE PAR LETTRE !!!! 5 minutes de dialogues qui auraient pu en durer que 2. C'est ce qui s'appellerait : "aller à l'essentiel." Ça pu vraiment. Car En PLUS, il faut SUPPORTER CES "VOIX" ACCELEREES !!!!! Vas chier !

Mais pour autant, le plaisir de jeu reste. Paradoxalement. Car tout l'ensemble est bon. L'univers se tient. Les combats sont agréables. L'exploration est addictive. Les personnages sont intéressants. L'histoire se suit. Il y a des rebondissements (souvent prévisibles quand même) ou encore des mises en scènes magnifiques à deux ou trois reprises. De belles scènes cinématiques à certains moments clefs de l'histoire. Donc, jouons au new game plus afin de pouvoir zapper toutes les scènes trop longues !

Voilà pour Okami : un jeu "mouhais" qui renferme du bon et du un peu bon. Je dirais que cela peut expliquer le pourquoi de son "peu de succès". Si ce n'est que ce sont des points qui n'apparaissent qu'en jouant, donc après achat. La question reste donc toujours posée : pourquoi si peu de succès ?


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LEISURE SUIT LARRY 6 : TU T'ACCROCHES OU TU DECROCHES !


Je me suis laissé tenter par un opus de cette saga. Je me suis ennuyé à mourir. En tout cas pour ce 6ème du genre.

Ce jeu est un point and clic hyper basique. Qui consiste à trouver des objets, à les combiner, pour réussir à résoudre des énigmes. Sauf que ce n'est pas drôle et pas fun.

Le jeu se passe dans un complexe hôtelier. LARRY se retrouve par un hasard heureux convié à participer bêtement à un jeu télévisé. Qu'il a déjà perdu. Mais il reçoit quand même en cadeau un séjour "tout frais payé" en bord de plage. Le trip du jeu est que LARRY subit une arnaque. Il doit s'acquitter de ses frais. Il est piégé à l'hôtel et nous devons réussir à le sortir de là.

J'ai pas aimé. Il y a de quoi prêter à sourire. Certes. Mais rien esclaffant. C'est même souvent téléphoné et idiot (l'appareil de Rose) ou caricatural.

J'ai bien compris que Larry est un looser. Mais il y a être distrait et être ridicule. Et Larry est ridicule. Je ne vois pas trop l'intérêt de le voir au milieu de ces femmes.

Les femmes ont toutes des coupes brushing années 80. Ce jeu est daté. Il a très mal vieilli. Le gameplay est trop basique. L'humour est attardé. Les gonzesses n'ont rien pour elles.

Ce jeu est un jeu d'allumeuses. Où tout se suggère mais dans lequel rien ne se passe. C'est même pas frustrant, c'est authentiquement plat. Ou très léger. Ou pour ceux qui se contentent de peu.

Je ne demande pas à ce que LARRY soit hard. Mais qu'il soit au moins érotique. Un peu sur les bords. Sans clichés. Sans jouer sur les tabous. A ne vouloir faire rire qu'en ce sens.

Il y aurait de quoi passer un bon moment quand même si la recherche d'objet ne débordait pas à ce point sur le plaisir de jeu.

J'en essaierai peut-être un autre dans l'avenir. Mais c'est pas gagné.

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Bayonetta - bien bien le jeu


Contrairement à ce que je le sentais, je rejoue au jeu. La rejouabilité du titre est intéressante.

Plusieurs choses.

Quand on finit le jeu, il y a un tas de succès qui se réalisent. Autant dire que cela donne envie et que je me suis fait séduire. Parallèlement, les niveaux de difficulté supérieure se débloquent. Et je serais bien tenté par un perfectionnement des points aux niveaux plus faibles.

La séquence des crédits quand Bayonetta nous la joue strip-teaseuse de club est magnifique. C'est ce qui m'a le plus séduit dans le jeu. C'est très beau.


Car je reste globalement sur mon impression mitigée du jeu. Il est spectaculaire jusqu'au bout, certes. C'est grandiose, oui. Les chimères monstrueuses des ténèbres sont géantes, les cheveux de dingue ! Et j'ai apprécié l'histoire au fil des heures, ce qui n'était pas gagné. Mais pas le final. Les rebondissements sont pour la plus part téléphonés. Il y a des renversements de situation à la con. Mais, entre le début et la fin, il y a un tel monde, que c'est assez impressionnant de se dire : "ah oui. Le début c'était ça !" Et c'est un très bon point pour le jeu.

Les techniques de combat toutes débloquées apportent aussi une rejouabilité. Comme les tenues etc...

Les choix graphiques sont très bons. Le rythme de la narration tout autant.

L'aspect beat them all est même atténué. C'est cool. Car le gameplay est basé complètement sur sa capacité d'esquive des coups adverses, donc sur sa propre synchronisation et donc en conséquence sur sa capacité à effectuer des parades. C'est très rafraîchissant.

Le mythe des anges revus par le soleil levant prête à sourire. Les monstruosités misent à nues. Bien vu.

Le reste est basique. Le monde de la lumière, celui des sages, versus, le monde des ténèbres, celui des sorcières = le monde de Bayonetta.

Toute l'histoire est basée sur son amnésie. Une redite de plus (mais Bayonetta n'a rien oublié de son état d'esprit, étrange.)

Je conseille de s'y laisser tenter et de bien attendre la fin du niveau 1 avant de juger. La vulgarité du titre s'estompe and that's good.

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Bayonetta - une dizaine d'heures de jeu


Ma première impression du jeu a été la suivante : trop vulgaire / trop violent.

Mais une fois passé le vestibule, on pénètre dans le coeur du jeu. Et j'en garde une meilleure impression.

Bayonetta, c'est du spectaculaire. Les combats, les ennemis, les boss, la destruction et la recomposition du monde - tout ça crée le sel du gameplay et casse aussi la ligne droite du pathgaming. Magistral !

Le background est intéressant mais sans plus - la légende chrétienne sortie du fantasme japonnais. Et quelque soit le point de vu que l'on adopte, barré ou pas, je n'y serai jamais sensible.

Comme les persos qui ne sont pas très géniaux. Bayonetta est réussie dans son caractère, c'est certain. Mais réussie ou pas, ce n'est pas ça qui va faire que j'aime son comportement. Elle est trop rentre-dedans. Mettrait-elle un peu d'eau dans son vin que cela irait mieux.

Bayonetta est taille mannequin, Je n'ai aucun feeling pour ce style. Mais ça c'est dépendant des goûts. Je préférais Juliet de Lollipop Chainsaw.

Il y a de la rejouabilité, certes, mais j'ai nullement l'envie de réaliser tous les succès, au contraire donc de Lollipop Chainsaw.

Les musiques ne sont pas marquantes. Sauf de temps en temps quand l'atmosphère me fait rappeler l'ambiance envoûtante et froide des Metroid Prime.

Bayonetta est un très bon jeu. Je comprends ceux qui kiffent. On y retrouve une bonne durabilité. Des armes. Ou encore des objets annexes... Le jeu est plus riche que Lollipop Chainsaw. Mais ce n'est pas le même délire et ça, c'est cool.

On trouve un paquet de combos dans le jeu Bayonetta. Et oui, Bayonetta reste un beat them all.

Malgré tout, je n'ai que trop peu de motivation pour y jouer. Je ne serai pas tenté pour les suites. Bien que le spectaculaire est impressionnant. Très impressionnant. A chacun d'y goûter.

Ps : et oui, rien de graveleux dans mon billet. Mais c'est bien parce que Bayonetta ne m'attire pas, physiquement et caractériellement, et non son look dark. Et parce que le choix des plans comme celui des placements de caméra sont pour moi trop vulgaires. Cela m'a refroidi d'emblée.







Pour ce dernier billet de ma série "jeu de belle gonzesse", c'est râpé pour l'expressivité délurée de ma libido. On remet ça à plus tard.

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Final Fantasy IV - un opus captivant


Après une dizaine d'heures de jeu, je suis toujours autant scotché par la magie de ce titre.


Commençons par les points forts :

  • La mise en scène
  • La musique
  • Le scénario
  • Les clins d'oeil retrouvés dans FFX

La Mise en scène : soyons clairs : dès le premier FF, il y a de la mise en scène. C'est ce qui m'avait fait kiffé le RPG à la FF entre autres. Donc rien de nouveau dans ce quatrième opus. Si ce n'est que là c'est un poil différent. Et c'est ce poil qui change toute la donne. D'emblée, rien qu'au lancement du jeu, j'ai été fasciné par la longueur de ce lancement, justement. A la fois pour le son (j'y reviendrai) mais aussi pour l'histoire et pour la mise en scène. Ce que je trouve de différent ici, c'est la dramaturgie.

L'histoire : l'histoire est fluide, faite de nombreux bouleversements, et elle est surtout intéressante. Ce qui change des trois premiers opus.

Ainsi, en injectant un aspect plus dramatique dans les scènes, le jeu y gagne en intensité. Et les moments de Gameplay sont justes bien dosés au creux de cette histoire.

La bande son : elle nous fait alunir. A chacune des reprises du jeu, et pendant très longtemps, je me surprenais moi-même à m'esclaffer : mais c'est dingue comme c'est bon ! Il y a pas à dire, le son est toujours parfaitement choisi pour être en harmonie avec l'histoire. Ce qui appui la dramaturgie de cet opus. Les musiques sont autant superbes qu'idéalement choisies.

Clins d'oeil du FFX : l'invocatrice de Chimères, les soeurs Magus... le gameplay.

Le Gameplay : et encore une fois, Square, le développeur, nous gratifie d'une nouvelle combinaison de Gameplay. Incroyable ! Parce qu'on a beau jouer à du FF, il n'empêche qu'à chaque nouveau titre c'est différent. Qu'est-ce qu'ils sont bons ces cons. En tout cas ici, place au cool down. Voilà, tout est dit. Le X se rapproche ainsi du IV. Histoire du lancement longue. Invocation. Combat en "temps réel." Rien que ça.

Car, je n'oublie pas que FFIV reste un opus classique, dans la lignée du III. On y retrouve les mêmes graphismes, le même type de carte, le jeu couloir puis le monde ouvert, ou encore tout le côté classique du RPG japonnais (armes, objets, interactions avec environnement ...), les danseuses ;-> ou les nains par exemple.

Et un dernier point très positif participant grandement à la fluidité du scénario : l'absence de métier. Là où le X "déguise" les spécialisations en vétisphères - avec classe, le IV s'en débarrasse. Et c'est excellent. Car le mage blanc est mage blanc, le paladin est paladin etc... Et mine de rien, le titre y gagne (par forcément en Gameplay mais pour sa mise en scène, c'est certain.)

Et dire que je ne voulais plus jouer aux old's Final Fantasy après le III. Comme quoi. Cela prouve bien qu'en quelques minutes j'ai été conquis par ce FFIV.
Je recommande de débuter avec celui-ci pour toutes les raisons citées ci-dessus.

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Lollipop Chainsaw - L'action en minijupe sur Xbox360


Avis vraiment positif

D'emblée, ce qui est étonnant : j'ai eu l'impression pendant tout le jeu de jouer à "House of the Dead" mais renversé. Je m'explique : "House of" est un rail shooter comme "Time Crisis". Mais avec des zombis comme pour Lollipop Chainsaw. L'action a lieu à l'arrêt. Les cibles surgissent et le principe est de leur tirer dessus en replaçant la cible sur eux. Et quand la caméra se déplace, créant le mouvement de son perso, on ne tire plus. Évidemment, cette notion s'est étoffée au cours des jeux. Et avec Lollipop Chainsaw, j'ai joué à un jeu renversé : les transitions sont fixés - basée sur des QTE. Les phases d'actions se font dans le mouvement.

Et j'ai eu cette sensation bizarre durant tout le jeu. Je ne dis pas que c'est un défaut mais juste qu'il ne m'a pas dépaysé en fin de compte. Sensation étrange.

Évidemment, il s'agit ici d'un beat them all, donc au gameplay différent.

Voilà pour la partie bizarre.

Pour ce qui est du reste, c'est impeccable.

Je redoutais de tomber sur un petit jeu, mais pas tant que ça. 6-7 heures pour le finir, il se classe parmi la norme - qui n'est pas ma règle.

Mais au-delà de ça, ce jeu s'est :

  • des choix artistiques géniaux : les dessins de transitions et leur humour - tout le jeu est drôle.
  • un Game Design globale excellent : celui des persos et des boss (et l'originalité et la simplicité des combats contre les Boss) - oui, tout est fun ! Même un Boss !
  • une bande son hard Rock. Yes !
  • un Gameplay qui fonctionne. C'est un système classique de combos par enchaînement de touches dont on débloque les combinaisons au fur et à mesure de sa progression.
  • de la rejouabilité. Selon le timing ou/et la recherche d'objets.
  • je le réécris : de l'humour. Un choix de mis en scène surprenant par moment. Pour un scénar classe et plein d'excès.
  • pas de prise de tête - sauf sur un mini-jeux : the wall - et pour celui de la moissonneuse qui est particulièrement inutile car facile et chiant. Ce sont des muni-jeux qui sont inclus dans l'histoire même, la classe.
  • et on massacre du zombi à fond. Excellent !

Et parlons enfin de l'intérêt premier : la bonasse de Juliet Starling

Le choix artistique d'avoir placé la tête de son petit ami accrochée à son arrière train est juste grandiose. Mais GRANDIOSE ! Car oui, quel pied, on mate, on mate et on mate son putain de fessier, et.. oh oui.. sa petite culotte ... Hua !! Petite culotte !..

Je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de fille, clichée de porno star à l'américaine. Mais c'est une histoire de goût et je ne vais pas bouder mon plaisir.

A la fin de l'acte 1, je me suis dit : "Bordel ! On ne voit pas assez son cul !" mais la suite me fera mentir.

Un jeu très bon, pas besoin d'hésiter du moment que l'on sait que cela reste du beat them all, d'une durée moyenne.

A conseiller pour le jeu, pour la petite bombasse - oh les cuisses et le cul ! de la grande Juliet - et les belles trouvailles graphiques. Oh Yes !

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Castlevania - Circle of the Moon sur GameBoy Advanced


Du très bon Castlevania.

Un point très fort dans un Castlevania sera et restera sa jouabilité. Et dans Circle of the Moon c'est confirmé. Le gameplay est impeccable. Il offre des mouvements intéressants et bien foutus.

Le level design est un autre point caractéristique d'un Castlevania. Dans celui-ci, il est classique et efficace. Beaucoup de backup..

  • .. avec une superbe bande son au top du top. Oh les Castlevania ont toujours su nous balancer du bon gros son !
  • .. et un bestiaire riche et fourni. Impressionnant ! On a le droit à tous les classiques. Classe ! Et leur niveau est bien dosé.

Son aspect RPG : des cartes de tarot tombent aléatoirement des mobs détruits. Elles nous permettent de gagner du pouvoir supplémentaire dont il faut en faire l'apprentissage. Pas mal ! Il y a quelques objets qui viennent agrémenter la partie. Potions classiques, protections, armes etc.. Et un système de leveling. Classique.

Et tout ceci conduit à rajouter de la rejouabilité. Et c'est pas plus mal car, dans le fond, ce type de jeu en plateforme 2D ne m'enchante plus autant qu'avant.

Les boss ont du charisme. Par contre, ils ont des patterns vraiment pas top, même chiant. Tout comme je reproche aux mobs d'avoir un comportement trop fixé dans leur attaques et leurs déplacements - bien qu'ils aient tous quelque chose qui les diffère des autres.

Et enfin, le plus gros reproche au titre : son histoire. J'ai pas accroché du tout. Je ne sais même pas s'il y a un intérêt à le comprendre. J'ai l'impression que du moment que ce que l'on play est bon, le scénar est obsolète.. comme dans un porno, au fond.

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Dead or Alive Xtrem 2 - Les femmes en bikini et leurs boobs à tomber



Pourquoi n'y a-t-il pas plus de jeu de ce genre ? Non pas pour le jeu en lui-même mais pour le plaisir à mater des femmes aussi sexes.
Il y a des boobs, des boobs et encore des boobs !! Humm.. c'est trop bandant !


Je ne pensais pas que ce serait si plaisant, en vrai - et les p'tites juvéniles japonaises sont particulièrement plus plus plus que les autres.
Mais c'est dommage qu’on soit si loin. Au fond, pas grave. Bhuu !! Que de belles poitrines ! Oh bon Dieu que c'est bon de mater !

Je reste déçu par le jeu en lui-même. Il en revient essentiellement à trouver le bon cadeau à donner à la bonne personne, et encore. Il y a certes des mini-jeux qui sont au coeur du jeu. Et, attention, ils sont bons. Et oui. Et variés. Et avec un bon Gameplay. Comme le jeu de beach-volley, évidemment. Ou le casino avec son poker et ses cartes à jouir. Mais objectivement, dans le fond du jeu c'est très pauvre.
Alors oui ! C'est le jeu. Il faut bien que je l'admette. Car les filles sont en vacances, point - sous un prétexte éjaculé du cerveau obsédé d'un jeune mal, disons-le. Donc, elles se détendent et elles s'amusent, et on s'amuse avec elles, et on les mate. Et ça ! C'est bon ! C'est putain de bon !! Mais.. Mais pourquoi il y a pas d'autres jeux comme ça !!! Argh !

Je reste partagé. J'ai pas spécialement envie d'y jouer bien longtemps car je n'arrive pas bien à l'encadrer - il manque d'achievement - et il faut dire que je n'ai pas l'habitude de ce genre de jeu, jeu détente, même casuel.
C'est plutôt l'inverse. Je joue essentiellement à des jeux tendus, et longs.

Pour conclure, il me prend l'envie de vous faire partager bien plus qu'un simple avis sur ce jeu. Car, parmi toutes ces nanas sexy, dont Kokoro est la plus sexe de toutes - ok.. en ballottage avec Kasumi - il y en a une qui jouit de péripéties alambiquées. Il s'agit de Leifang. Ou bien ne serait-ce.. Hitomi. Ou.. la très très sexy Kasumi ? Ah non ! C'est plutôt Kokoro ! Non !? Alors c'est peut-être finalement Ayane.

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Final Fantasy X-II HD - étonnement différent


Il réussit se détacher du X-I tout en conservant son univers. Chapeau !

Nous nous baladons dans le même monde d'emblée. Le monde de Spira est dès le départ un monde ouvert. Il y a des zones qui deviennent inaccessibles et d'autres qui apparaissent.
L'histoire se met en place simplement et bien plus rapidement que dans le premier opus. Les explications nous parviennent au fur et à mesure de notre progression.
Le scénario nous propose de faire des choix régulièrement. La mise en place des différents actes crée de la rejouabilité car, si vous n'avez pas rencontré tel personnage ou accomplie telle action dans l'acte machin, fini la quête annexe dans la suite des actes. La progression se mesure avec un pourcentage, introduction judicieuse.

Ce qui est extrêmement intéressant c'est surtout le Gameplay des phases de combat. On passe en temps réel. Pas complètement car chacune des actions est liée à un cooldown qui lui est propre. Mais n'empêche que le tour par tour est dégagé. Ne rien faire revient à se faire maraver. Ce qui change complètement la donne et demande une adaptation conséquente dans les premières heures de jeu.
Le système de vestisphère remplace celui des chimères. Un peu incongru au départ, je m'y suis fait et je finis par apprécier cette mécanique de jeu.
On a toujours des "mini-jeux." Le blitzball devient un blitzball manager. Il y a des paris sur des courses de chiens ... Le sphère break est de loin mon jeu préféré dans cette opus.
Et des quêtes secondaires comme l'arène farfelu digne d'un final fantasy, une arène pour faire progresser vos familiers (= tout ce qui bouge sur Spira)

Il n'y a pas grand chose de négatif. C'est un titre qui est excellent. Un gameplay renouvelé dans un monde connu et dont l'histoire s'apprécie.
Je ne m'attendais pas à un tel changement. Et je sais que je n'ai pas encore tout vu. (FF X-II est le premier FF que je rejoue car.. )

..Et OUI !!! Il Y A DU NEW GAMES PLUS DANS FF X-II ! PUTAIN ÇA ÇA LE FAIT !!!

Hum !! Mater les jambes de Rikku et de Yuna et leur cul - hum !! ça ça le fait aussi. C'est bon pour ...

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L'atmosphère de The Last of Us ... le rendu d'Ellie



La clac. Les réactions d'Ellie sont justes à tomber.

Ces mouvements, les expressions du visage, sa mentalité.. le personnage lui-même est une réussite
(un bémol pour ce qui est de sa force qui, même dans les circonstances de lutte, est parfois inappropriée - mais quand le scénario abuse ...)

C'est étonnant. Je suis estomaqué par la justesse.
C'est étonnant. Je n'avais encore jamais rencontré cette réussite dans un jeu vidéo.

C'est incroyable. Je ne parviens pas à ressentir un personnage sexué. Bravo.
Nous sommes à l'exact opposé des artefacts féminins pondus par les coréens.

+ La bande sonore rend l'ambiance du titre pesante et toute à la fois douce en parfaite opposition harmonieuse aux effets horrifiques que nous propose le titre.

+ Les morts sont atroces. Je trouve le titre même trop gore pour ma part. Mais j'admire l'adaptation dynamique de la mise à mort de notre avatar selon les circonstances en temps réel.

+ Globalement, le titre est graphiquement magnifique. Le rendu artistique est cohérent.

+ J'ai aussi apprécié la prépondérance de l'action d'infiltration dans les mécaniques de jeu. C'est un choix régulier qui est laissé au joueur entre passer une scène ou TOUT FAIRE PETER !!!

+/- Je me suis interrogé régulièrement au cours du titre sur ce qui pourrait me donner envie de refaire le jeu.
Ce n'est qu'à la toute fin que j'ai connu un semblant de réponse : par la collecte de collectables (l'exploration) et le niveau de difficulté.


ET LA, LES POINTS TRES TRES FAIBLES DU TITRE - Oh QU'ILS SONT MAUVAIS !!

- PUTAIN de merde, il y a à peine 2 types d'ennemies différents chez les infectés (hors boss ou sous-boss) et de même chez les humains. Mais vous imaginez un Résident Evil qu'avec des Zombis !!
Mais c'est putain d'absurde !!!!!!!!!!!!!!!!
- Sans compter que ce jeu est la linéarité incarné. Malgré que les développeurs ont cherché tellement souvent à nous en faire croire le contraire. Mais j'ai rarement joué à un jeu vidéo où les passage sont si instinctifs à trouver. Merde ! Il y a tellement d'endroit où nous pourrions nous rendre en pétant des murs et des barrières. Mais non, je te prends par la main et je te la fous dans mon colon. Allez mon petit, suis le chemin. T'as l'impression qu'il y a un passage par là ?.. BEN NON !!! TROU du CUL !
- Sans compter ce qui va de paire, le classicisme de l'histoire, son univers y compris. C'est un écho à la série The Walking Dead (ou l'inverse.) En ce sens, j'apprécie. Mais bon, cela n'entraîne qu'une accumulation de scènes prévisibles. Bon, il y a des événements intéressants tout de même. Et, personnellement, je n'aime pas la fin. Mais comme cela reste un choix des scénaristes, je ne peux pas leur en vouloir (Et je ne parle pas de l'ultime image du jeu que j'apprécie beaucoup.)
- Enfin, c'est aussi sans compter sur la simplification (grand public) des objets ou du pseudo craft.

J'ai globalement aimé jouer à The Last of Us. J'ai complètement adhéré à son ambiance lancinante. Mais j'ai connu des périodes d’ennui en jouant ; ET JE ME SUIS FAIS REVEILLER PAR CES PUTAINS DE SCENES GORES !!! AH AH AH !! je sais pas si j'ai joui ou si cela m'a fait chier. MAIS PUTAIN QUE CES MORTS SONT DEGUEULASSES !!!!

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Elder Scroll IV : Oblivion (PS3)


Oui ! 200 heures de jeu sur Oblivion

Une très belle aventure
Voici une liste de ce que j'en attendais au départ :
- Parcourir un monde d'héroïque fantaisie : entre les Trolls, les Gobelins ou les sorciers, l'immersion est réussie.
- Retrouver une panoplie de quêtes, et pouvoir les réaliser librement selon notre gameplay : là, entre la quête principale, principale secondaire ou les secondaires ou archi secondaires, il y a vraiment de quoi faire.
- Parcourir une campagne en monde ouvert : le territoire à découvrir est très vaste.
- Du combat au corps à corps, à l'épée ...
- De la magie, des sortilèges ...
- De nombreuses heures de jeu.

Ce qui m'a enchanté en jouant à Oblivion :
- La profondeur de champ et l'environnement riche de Cyrodiil. J'ai fait quelques haltes afin de contempler les vues admirables que nous pouvons avoir sur toute la contrée. Et une météo impeccable.
- Les quêtes sont très longues et pour certaines, les différentes issues d'aboutissement sont les bienvenues.
- Les intérieurs de configuration toujours différentes par rapport à la répétition des motifs. Étonnant. Car je me suis souvent surpris à rarement me retrouver dans un même endroit.
- La possibilité de passer du mode en première à la troisième personne. Ce n'est pas toujours le cas (la première fois que j'ai eu cette option ce devait être Minecraft) et pour un jeu FPS, c'était pour moi le truc de dingue. Je n'ai pas l'envie de jouer à ce type de jeu habituellement, et là ! quelle belle surprise. Et en plus c'est efficace. Cool. Tout le jeu peut se faire ainsi en TPS si on le souhaite.

Ce qui m'a plus encore :
- L'histoire général et les rebondissements.
- La diversité des quêtes. Il y a vraiment de tout et on ne fait pas souvent deux fois la même chose.
- Les piques épiques. Tralala !
- La bande son qui est adaptée aux situations.
- La gestion de la difficulté : des combats durs en milieu de progression de niveau puis, une aisance plus marquée par la suite. Le nombre de fois où je suis mort en milieu de partie par rapport au dernier tiers du jeu ... Et j'ai aimé aussi l'adaptation des ennemis en fonction de son propre niveau.
- La rejouabilité par le gameplay. Une aventure en guerrier, une autre en magicien etc..

Une remarque plus générale : je n'avais pas joué à un Elder Scroll depuis le tout premier / et c'est récent. L'immensité du monde d'Aréna n'est plus la même, du fait de la 3D. Mais, c'est loin d'être un problème.

En conclusion : je recommande de s'y essayer.

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Rayman Legends - 5 heures de jeu


Cette suite de Rayman Origins est un Rayman Origins ++

Au delà des graphismes qui sont encore plus beaux que ceux de son prédécesseur, on y retrouve : un petit peu de gameplay supplémentaire, l'ajout de plusieurs héros, des niveaux d'Origins revus etc... à savoir, rien de vraiment extraordinaire. J'ai comme l'impression de jouer à des niveaux supplémentaires certes, plus beaux, mais seulement à des niveaux supplémentaires.
En soi, ce n'est pas un problème. Je suis ravi de prolonger mon expérience de jeu sur Rayman. C'est toujours aussi kiffant !!! Il faut le dire. Mais pourtant dès le départ, je suis conscient qu'il ne faut pas s'attendre à plus.

Il est vrai, les niveaux musicaux sont un plus. Et le personnage secondaire apporte du neuf au gameplay. Des ajouts intéressants. C'est sûr.

Ou la sélection de niveau, autre exemple. C'est à dire à la Mario 64. Mais, contrairement à ce dite jeu, il n'y a que les tableaux. C'est dommage qu'il n'ai pas construit un univers plus conséquent tout autour de leurs tableaux. C'est à dire un mix entre Origins et Legends.

En bref, un jeu tout autant excellentissime que son prédécesseur mais sans sa surprise d’en-temps.

Ajout complémentaire :

Je trouve que le jeu manque de difficulté. 1 : J'apprécie un jeu de pateforme sans un système de vie. Je crois même que c'est la forme la plus aboutie pour un jeu du genre. Mais, il n'empêche que cela rend le jeu plus simple. 2 : Les checkpoints. Il y en a plus que dans l'opus précédent. C'est plus agréable, plus fluide, mais plus facile.

Or, à partir du monde aquatique, je sens une pic, à la fois de renouvellement dans le gameplay et à la fois de difficulté. Ce jeu peut me réserver encore de bien belles surprises. A voir.

J'ajoute un dernier point positif : tous les pouvoirs que l'on obtenait au fur et à mesure de sa progression dans l'opus précédent sont déjà disponibles dès le début. Très bon point.

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Mon impression sur Forza Motorsport IV au bout d'une cinquantaine d'heures de jeu


Ce jeu est magnifique. Ce jeu a une durée de vie incroyable. Il est conforme à ce que j’attendais de lui. Et il va plus loin.

Je voulais des graphismes jolies. J'ai des graphismes jolies.
Qu'il se compose de plusieurs circuit. J'ai pal mal de circuits avec des configurations différentes. (Oh! que le circuit du Mans est le meilleur de l'univers !!!)
Qu'il se dote de plein de voitures de marques différentes. C'est ce dont je dispose.
Qu'il soit bourré de course. Oh c'est très bon à ce niveau là aussi (- de 25 % du jeu réalisé pour environ 50 heures de jeu)

Et donc il va plus loin encore. Ces + sont :

+ L'autovista : je me surprend à contempler et à m'informer sur les différents modèles proposés. Moi qui ne suis pas fan de caisse, c'est un bon point pour lui.

+ Le "rembobinage" : mon avis est définitif sur ce sujet. Ce système de gameplay doit figurer dans tous les jeux de bagnole. Évidement, il n'est pas le premier à proposer ce système mais c'est la première fois que j'y suis confronté (Par dit, c'est dingue! Queheu.. mon dernier jeu de caisse doit remonter à loin ...)

Ainsi, je partais plutôt du principe que le "rembobinage" était du cheat. Or, je vois les choses différemment dorénavant. Le "rembobinage" est pour moi un outil indispensable pour se permettre de progresser dans la course avec fun. Fini l'époque où lorsque vous foiriez un virage, il fallait attendre le tour suivant afin d'essayer, et je dis bien essayer de se corriger. Maintenant, la correction est immédiate. Cela permet ainsi d'apprécier plus vite chacun des virages de chaque tracé. Pour ce qui est du reste, chacun sa conscience. Pour ma part, un jeu vidéo n'a pas à être réaliste. Je me fou de passer les vitesses dans un jeu de course ! par exemple (surtout que tout roule à la boîte auto à notre époque) Alors qu'on me rabâche pas que "c'est pas réaliste." A moi de répondre: "encore heureux ! Depuis quand un jeu vidéo doit-il correspondre à la réalité ?" Le ratio pas réel / apprentissage penche pour moi complètement vers l'apprentissage car c'est fun et c'est ce qu'on attend d'un putain de jeu vidéo.

Loin de moi de dire que je préfère jouer au jeux arcades. Je préfère, non pas la simulation, mais l'entre-deux. Ce qu'est Forza. Et ça, c'est cool !!!

+ D'où la sensation de vitesse que j'apprécie dans cet opus.

J'y retrouve aussi quelques bémols :
- Je m'interroge à la longue. Ne vais-je pas m'ennuyer à force de redondance ?
- J'ai pas grand chose à redire sur L'IA des adversaires mais je suis confronté à beaucoup de courses remportées facilement ... (J'ai un ratio de plus de 90 % de victoires pour près de 100 % de podium ...)
- La gestion des impacts de collision qui n'est pas géniale
- Le chrono qui n'est même pas foutu d'enregistrer correctement le meilleur temps au tour. Ne pas réussir ça. Abrutis !

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200 heures de jeu sur FFX HD


Très bon cru.

L'histoire est agréable. Le mix gameplay - scène cinématique est bien trouvé. La difficulté est bien dosée. Le titre est très riche en objets, pouvoirs ... La phase de recherche n'est pas très compliquée.
En fin de compte, j'ai pas grand chose à en dire. J'ai joué avec plaisir. J'ai apprécié cet opus de Final Fantasy. Il est conforme à ce qu'on peut attendre de cette saga. J'ai même hâte de jouer au second épisode. J'ai aimé découvrir et parcourir le monde de Spira, la relation du groupe de personnages, la folie des overdrives et des chimères, le parcours du sphérier, la stratégie de combat ou encore les quêtes annexes.

Ce jeu est très riche. C'est impressionnant. Je suis loin de le terminer à 100 %.

La musique est correcte, même si, sur la durée, elle devient quand même répétitive.

Le jeu est linéaire. Me connaissant, ce devrait être un point négatif. Or, l'histoire est suffisamment prenante pour être suivie jusqu'au bout malgré cette linéarité.
Par contre, j'ai trouvé que l'ouverture sur Spira se fait un peu tardivement. C'est dommage. Mais quand l'action et le scénario sont bons, les quelques embranchements suffisent pour faire d'un jeu un bon jeu aux apparences linéaires mais qui ne s'en ressent en rien, finalement.

Ajout du 22 septembre :

Je ne suis pas dupe : FFX s'adresse aux adolescents. L'histoire d'amour entre Tidus et Yuna en est un bien bel exemple. Malgré cela, j'ai un truc qui me trotte en tête. D'un côté, ces deux protagonistes se font régulièrement des clins d'œil jusqu'à qu'ils se déclarent enfin l'un à l'autre. Puis, plus rien. Sauf sur la fin. Je m'en suis rendu compte à ce moment là. Alors !? Ben, d'un côté je dirais que le scénario est à la ramasse car il oublie complètement de traiter du sujet durant la seconde partie de l'histoire mais de l'autre, ben qu'il est conforme à l'amour. Je te cherche, je te cherche, je te trouve ; puis plus rien. Sauf de temps en temps ... mouais.
Qu'en penser ?

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Mon impression sur Final Fantasy X HD au bout de 25 heures de jeu


Très bonne.

L'histoire est classique : notre avatar bascule dans un autre monde dont il ne connaît rien et il le parcourt en quête de savoir - à la limite de l'indémodable amnésie du héros. S'en suit la volonté inextricable de rédemption existentielle : lutter contre le péché originel du monde car l'homme aurait fauté. Simple mais efficace. Le tout renforcé par la mise en scène bien soignée.
D'ailleurs, un personnage comme Wakka illustre bien ce côté caricatural : il prend pour cible un peuple comme bouc émissaire, dont la diaspora le lui a désigné comme tel, et lui, il le condamne, par préjugé, de leur faute, de leur différence, sans savoir, sans chercher, sans volonté.

..ça ressemble fort à la religion..

Le personnage de Yuna est pas mal. Elle est belle, d'un charme qualifié de "naïf" par Auron lui-même et qui, pour ma foi, lui correspond bien. Yuna est à la limite de la caricature de la femme princesse, mais sans l'être. Je la trouve même bien futée. C'est une fétiche tout de même !

D'une manière plus globale, les héros ont tous leur propre personnalité. Intéressante.

Mais, j'ai eu du mal à accepter celui de notre avatar, Tidus. Avant tout, il est réussi. C'est un jeune benêt. Ils l'ont voulu, ils l'ont fait. Donc, pas simple de l'incarner. De plus, l'ouverture de l'opus s'inscrit dans un cadre sportif. En soit, pourquoi pas. Mais pas simple de digérer qu'il devient le héros. Je m'y suis fait malgré tout.

Et le pire là-dedans, c'est que je suis mordu au blitzball - bien qu'il aurait mérité d'être un poil plus riche. Mais entre son tournoi et sa ligue, il reste très intéressant et prenant.
En gros, le blitzball s'est du water-polo sous l'eau avec tir au pied pour marquer des buts. En rajoutant la consistance du RPG. C'est ce qui est cool !

Pour ce qui est du charadesign, tous les perso ont quelque chose de particulier. On aime ou on aime pas. C'est le style et la force japonaise.

Les chimères sont complètement barrées. Monstrueux. Sans oublier leur mise en scène pour chacune de leur invocation. Mais cela, je le savais déjà.

..ça reste quand même de grosses claques question mise en scène. Wouah! Impressionnant.

C'est un peu comme le reste du jeu. Je trouve le début poussif mais je dois bien constater que plus on entre dans le jeu et plus les scènes cinématiques deviennent spectaculaires. Je dirais que c'est plus des plans qui sont époustouflants que le plan séquence en lui même. C'est un peu comme le gameplay.

Et ce gameplay, il n'a pas été facile à digérer. Pourquoi ?

Ben, parce que la mise en scène hache le temps de jeu. Scénette. Courte. Longue. Temps de jeu court. Nouvelle scène. Encore. Encore. Ah tiens je joue. Etc..
Est-ce dû à la ps2 ou pas ?
Tout comme il m'aura fallu avaler les manques de cohérence dans le montage des différentes scènes. Le personnage sort de l'écran par la droite. Au plan qui suit, il entre par la droite. Ce qui est un non sens. Par exemple.
Il me semble que c'est volontaire et que cela permet de contribuer à la déstabilisation du joueur tout comme l'est notre avatar.

Pour prolonger ce qui évoque la ps2, parlons graphismes.

Même en HD, le jeu date et cela se voit. Il n'en reste pas moins que certains plans sont contemplatifs et certaines séquences époustouflantes.

Ce qui me gêne le plus, sans que cela ne soit rédhibitoire, c'est l'animation obsolète des personnages - je comprends mieux pourquoi j'ai laissé de côté le jeu vidéo du début des années 2000 au milieu de cette dite décennie. C'est horrible. Les bras : ce sont des polygones qui montent et qui descendent. Les déplacements : sur rail. Ça sent trop le vectoriel.

Malgré cela, certaine réaction subtile des personnages se comprenne. Sourire!

FF X est au fond un jeu pour lequel je ne vais pas déplorer grand chose.

Quel bonheur de retrouver les thèmes musicaux qui font le sel des Final Fantasy.

L'histoire est dirigiste sans être problématique - j'y retrouve la prise en main d'un Fire Emblème.

Bon! les personnages secondaires sont plantés aux bords des chemins, mais ils ne leur manque qu'une toute petite animation qui corresponde à l'activité qu'ils sont en train d'exécuter. C'est une question de stockage de données. Je pense.

Le jeu est massif - plus de cent heures de jeu annoncées. Taille de l'environnent. Nombreuses scènes cinématiques.
Je suis même surpris de ne pas à avoir eu à installer le jeu sur disque dur. Le X et le X 2 tiennent sur un seul Blu-ray. Hé ben.

Pour conclure, je retrouve dans cet opus tout le charme d'un FF. Je ne peux pas le comparer à d’autres numéros car je n'ai joué qu'au premier et second opus. Aucun autre entre temps.

Et contrairement à ceux-ci, le X est plus stratégique dès le premier combat.

Pour faire court, seul le boss final du premier et tous les boss du deuxième m'ont demandé d'être stratégique pour le vaincre. Dans le X, même les combats contre les mobs exigent de la stratégie. Et je sens même qu'il va me falloir de la préparation pré-combat. Cool !

Quelque part, heureusement. Il y a plus de dix ans d'écart entre ces jeux.

Un point appréciable : jusque là, je n'ai pas eu à faire du leveling. A voir par la suite...

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Le jeu de réflexion : Sokoban & Picross


Sokoban : abandonware des années 1980 - Picross : 1er du nom sur DS Nintendo

2 jeux qui n'ont aucun rapport entre eux si ce n'est d'être des jeux de réflexions tous deux intéressants et pour diverses raisons.
Sokoban est un jeu pc sur lequel j'ai passé beaucoup de temps étant enfant. Au delà de l'interface du menu qui est juste excellente et originale (le choix des niveaux se fait à l'aide d'un ascenseur dont chaque étage représente un niveau de jeu) et au-delà de la possibilité de créer ses propres stages, le jeu est particulièrement dur.

Je m'y suis essayé dernièrement, c'est du bon casse-tête bien dur. Ce blog pour vous recommander Sokoban. Il plaira aux hardcores gamers.

Picross est un espèce de démineur qui serait placé dans un genre de grille de mots croisés.
Contrairement à Sokoban, le jeu n'est pas difficile. Mais très long, très très long.

Je joue à Picross depuis 2012. A ce jour, je ne l'ai toujours pas terminé.
Alors bien sûr, j'ai connu des périodes sans jeu. Mais, Picross s'est autour de 350 grilles + 60 mini jeux. Une grille se résout entre 5 secondes (en Power Pplay) et 1 heure. Comptez une moyenne de 30 minutes.

Je ne sais pas si je vais le terminer cette année mais au lancement du jeu, la toute première fois, je ne m'attendais pas à y jouer autant de centaine d'heures. Je vous le recommande si vous cherchez un casse-tête sur la durée.

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Legend of Zelda, The Minish Cap


Zelda, Link et 3D Dot Game Heroes

The Minish Cap, opus de 2004 sur GameBoy Advance, est un très bon Zelda. Il est dans la lignée du premier titre. Ce classicisme est une bonne chose car le jeu réussit à intégrer des mécanismes de gameplay très intéressants. Link saute et 'vole', par exemple. C'est très facile de manipulation. Et c'est très agréable de parcourir le monde. Il y a des idées de gamedesign qui sont les très bien venues.
Mais nous sommes toujours en présence d'énigmes à la Zelda, donc rien de difficile. Et c'est tant mieux. Le jeu se parcourt ainsi sans accroches.

C'est presque dommage que l'histoire se termine lorsque nous sommes équipés à 100%.

Il me semble y avoir joué une vingtaine d'heures sans aller au bout de toutes les quêtes.

J'apprécie toujours autant le design des levels dans Zelda. Un 'hub' central. Différentes zones de jeu au pourtour. Un premier chemin afin d'y parvenir. Et, le plus important, lorsque nous réussissons à atteindre le donjon, après quelques réflexions, il y a un ou deux autres itinéraires qui s'ouvrent alors. C'est exactement ce que 3D Dot Game Heroes ne propose pas ! Et ça.. C'EST HORRIBLE !!

J'ai lâché 3D Dot à cause de ça. C'est particulièrement chiant de prendre toujours le même chemin - couloir, couloir et encore du couloir - mais le pire, c'est qu'à chaque fois, il faut se retaper ces énigmes qui deviennent des PUTAINS d'énigmes ! Merde !.. Putain de tapis roulants !

Alors que 3D Dot, comme Zelda, a tout pour réussir. Un graphisme étonnant et beau. Du pixel 3D magnifique. Des musiques 8 bits aussi excellentes que dans un Zelda. Une idée de gameplay génial : les épées (et il y en a un bon paquet) prennent toute la largeur de l'écran au maximum de leur capacité. Et pleins d'hommages. Cool. Avec de la bonne rejouabilité en New Game Plus et Plus Plus. Mais.. Tout est gâché par ce système de couloir. Toujours un chemin vers un cul-de-sac, CUL TA SOEUR !.. et un autre qui est le bon.
The Minish Cap est à conseiller fortement pour une personne qui veut jouer à du Zelda. De préférence pour les enfants qui ont déjà l'expérience du jeu vidéo. Un bon opus.

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Mass Effect 2 : mieux que le 1 ? (article daté du 29 mars 2014)


Sans hésiter : non !

Je ressens déjà une dégradation pour cette saga. Et pourtant ! Les graphismes claquent. Le premier opus peut aller se rhabiller (3 ans d'écart) et malgré qu'il reste pourtant des bugs d'affichage. La mise en scène de l'homme trouble est éblouissante. L'introduction qui est en 2 parties est vertigineuse, dans la parfaite ligne droite du final du premier. La mise en scène, les cadrages etc.. tout est somptueux. Magnifique ! Les personnages sont très charismatiques. Quel pied ! Idem pour les nouvelles races.

Il y a une véritable maturité dans la globalité du titre.

L'IA est bonne. En fait, je n'ai rien à en dire. Elle est comme programmée, plus qu'elle n'est interactive. L'interaction dans les scènes cinématiques est la bienvenue. La spécialisation des classes est toujours au rendez-vous avec certes, moins de pouvoir par personnage mais, incluant des exclusivités. Le choix de la puissance finale pour chacun des pouvoirs est sympathique. On reste quand même sur du choix à la Mass Effect, c'est à dire que le choix revient toujours à, ou plus de puissance, ou une durée effective du pouvoir plus longue.

Les types de munitions placées dans la roue des pouvoirs est un changement très intéressant. C'est un excellent renouvellement de gameplay - tous les personnages du commando n'ont pas tous accès aux mêmes types de munitions. La nouvelle amélioration des armes est pas mal. Via la recherche et l'exploitation de ressources à rechercher dans l'espace.

Venons-en du coup à l'exploration du système : un gros apport à été ajouté, et qui nuisait au premier opus. Le pourcentage d'exploration de chaque système. Ce n'est pas qu'une aide qui rend plus facile cette exploration ; c'est déterminer son pourcentage de progression du jeu. Un autre changement intéressant : l'exploration de chaque planète. Fini la simple pression d'une touche pour scanner l'astre ; il faut le faire par soi-même. Or, à la longue, c'est lassant. Je m'en remets à 2 parties différentes afin d'explorer à 100%. Et, il n'y a que 4 ressources en tout. Rien d'autre. C'est pauvre !

Les deux petits casse-tête au lieu des QTE afin d'activer des systèmes de blocage font varier le gameplay.

Le système de le voie lactée est plus vaste et plus riche. Ça c'est cool. Le déplacement du vaisseau est plus intéressant, avec gestion du carburant. Les missions secondaires sont mieux cachées, plus variées, mais brèves. Le gameplay concernant le système de couverture est renforcé - ajout du saut par dessus les "couverts".

Ah les temps de chargement !

Au lancement, qu'est-ce qu'il est très court / ils ne sont globalement pas très longs / mais je fais le même topo que dans le 1 quand il s'agit de revenir d'après une mort : je fais 1 mètre, et il faut une vingtaine de secondes pour revenir au même endroit - putain c'est Chiant ! / par contre, un avantage certain et qui facilite grandement le jeu, c'est le tas de checkpoints ; il y en a de partout, jusqu'à s'insérer entre les différentes phases de boss. C'est moins de prise de tête à la mort.

Vous me direz donc.. il y a un paquet de points positifs. Mais alors !? Qu'est-ce qui cloche ?

Ils ont oublié 50% du jeu. Putain mais quels cons ! Je suis dégoûté. Il n'y a aucune exploration avec un véhicule terrestre. Il n'y a aucune zone ouverte. Juste d'abominables couloirs. Mass Effect est devenu un TPS 100% couloir. Dialogue et action. Point.

C'est fou. Pourquoi enlever ce qui faisait le sel du 1 ? La moitié du jeu était des missions secondaires - c'est plutôt 10-20% avec le 2. Et ces missions étaient du gameplay de conduite mêlé à de l'exploration de planète. Le mako était même présent dans les missions principales - sous forme de couloir, certes. Je n'arrive pas à digérer ce vide. C'était ce qui participait à la magie du titre.

De plus, quelques détails ont fait que je n'ai pas réussi à m'intégrer dans l'ambiance, manque d’immersion : l'absence des ascenseurs est une cause (malgré les écrans de chargement qui sont bien plus intéressants - mais si on prend le cas du Normandy, les écrans cassent une continuité et donc l'immersion) ; le rapport de fin de mission n'apporte pas grand chose (le seul intérêt : le résumé de mission) ; et l'éjection directe dans le Normandy en fin de mission y nuit aussi pour quelque chose.

L'ambiance est trop dark pour ma part. Mais c'est qu'une opinion. L'histoire avec Cerberus me gêne - dans un sens c'est voulu, donc, au fond, c'est une réussite. Certains lieux ressemblent trop à du Blade Runner. Le combat de boss avec aéroglisseur me fait trop penser à du Métal Gear Solid - quelle idée de nous faire revenir plus de dix ans en arrière. Absurde!

Oups ! Un point gravissime. Mass Effect 1 se passe dans le futur. Le deuxième épisode à lieu quelques années plus tard. Ainsi, on passe d'armes futuristes à des armes passéistes. Mais quelle idée leur a pris d'ajouter des munitions pour des armes qui sont sensées être des armes du futur. Mais quels Cons ! Alors le gameplay en est changé. Ok. Je me suis adapté, et je cours vers les ennemis tombés à terre. Très bien. Je m'adapte. Mais quelle connerie. L'arme qui surchauffe allait très bien. Le gros défaut provient du fait que je vois difficilement comment se spécialiser avec une arme pour chaque partie unique. Plus on avance dans le jeu, plus s'est envisageable. Mais ce n'est plus la sensation du premier opus.

J'ai aimé toutes ces missions secondaires aux détails secondaires. Pourquoi les missions de loyauté sont-elles obligatoires ? J'ai juste le sentiment qu'il fallait augmenter coûte que coûte la durée de vie de la trame principale.

J'ai finie ma première partie de jeu en 35 heures environ. Contre 46 h pour le premier. Ils y ont perdu malgré la volonté d'étoffer leur titre.

La bande son est classique. L'attribution des points d'expérience est pas plus intéressante voir même plus contraignante, négativement parlant. Le temps de latence entre l'utilisation des pouvoirs est moins probant / à voir en new game + ce que cela donne - plus on avance, plus ce temps est diminué. Bon.

La citadelle est décevante, malgré toute les news en lien direct avec le 1. Le vaisseau est ridiculement petit sur la map spatiale.

Un détail qui n'en est pas un : l'apparition des mobs. Dans ce second opus, les mobs entrent la plus part du temps dans la zone d'action. Auparavant, le jeu proposait une vue d'ensemble de la situation - les mobs étaient tous là. Cela permettait de créer sa stratégie. Il en est maintenant autrement.

Et les véhicules volant ; ils sont horribles à piloter - ils apparaissent dans les DLC (et même si cela apporte originalité dans le gameplay tout comme le tower défense etc ...) Pour dire quand même, je n'ai eu qu'une hâte : en finir au plus vite avec ces séquences véhiculées horribles !!
J'ai essayé d'être le plus exhaustif. Globalement, je suis déçu par Mass Effect 2 malgré qu'il apporte des points très positifs {#} mais vraiment positifs - comme le final qui me semble hors norme ...

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Mass Effect : mon avis définitif (article daté du 27 février 2014)


Excellent : je reste sur mon impression positive précédente.

Il y a matière à s'attacher aux personnages.
L'histoire est intéressante et comporte d'infime idiotie.
Le final est vertigineux ...

Le changement de gameplay, adaptatif selon le niveau de difficulté, est excellent même si, il manque le niveau impossible.

J'ai joué une dizaine de parties pour un total d'environ 250h de jeu. J'ai gagné dans toutes les classes et dans tous les niveaux de difficulté. J'ai obtenu tous les trophées. J'ai évidemment atteint le niveau max.

J'ai speed runner pour la première fois un jeu, ici, en multisegment (dont un speed run complet du jeu en moins de 9h00 - temps largement améliorable) Mon record est à ce jour de 3H01, sur ps3, temps interne de la console (sans les temps de chargement et incluant le temps de 13 sauvegardes)
Contrairement au PC, il n'y a pas de glitch - sûrement lié à disparition du quick save - pour l'histoire, j'ai créé un seul glitch sur une planète secondaire, en me faisant éjecter rapidement dune base sans avoir, au préalable, éliminé les mobs extérieurs.

Il y a jusqu'au bout des surprises dont, une fois, une planète à explorer dans le système Eden prime. Elle a de particulier de posséder un canyon avec un lac de lave, un gisement de matière complètement hors zone d'action, et.. un dévoreur entre la limite et ce gisement. Le truc bien tordu.

J'ai apprécié la variété des reliefs sur les différentes planètes.

Enfin la bande son et les effets sonores sont nickel.

Tous mes doutes initiaux ont été dissipés / et bien au contraire, ce sont devenus les forces de ce premier opus.

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Mon avis sur le premier Mass Effect (article daté du mois de Janvier 2014)


Je débute ma quatrième partie (en mode folie)

Excellentissime! J'ai tant kiffé ce jeu qu'il parvient à me faire oublier les Metroid. Et ça!? C'est une claque à laquelle je ne m'attendais pas. Car, j'ai toujours gardé Super Metroid en référence vidéo-ludique. Mon sommet. J'ai joué à de multiples reprises au second opus sur GameBoy. De belles ambiances froides. J'ai moins apprécié le premier du fait de sa difficulté et de son austérité. Je n'oublie pas les opus sur consoles portables et encore moins les Metroid Primes que j'ai dévoré. Je mets de côté Other M. Mais pour ne pas trop m'attarder sur ce point fort subjectif, ou seulement essentiel pour moi, je rajouterai juste que je ne vois pas comment je vais réussir à rejouer avec samus dans le futur.

Alors je vais commencer par évacuer les défauts principaux de Mass Effect. Ils ont de l'importance mais bien moindre eu regard de la qualité du titre.

Les temps de chargements sont trop longs. C'est gavant. Quand on bute sur un passage. Mourir - chargement - cinématique - et enfin rejouer. Que c'est gonflant. Mais rien d'insurmontable - attention tout de même au combat contre la matriarche.
Le jeu date de 2007. C'est à ce titre qu'il est excusable. Mais putain c'est chiant!.. de mourir à un mètre du point de respawn et d'attendre près d'une minute pour revenir.. un mètre en retrait. Et un mètre, c'est gentil.

(le seul lieu où j'ai noté un temps de chargement plus rapide se situe sur la lune)

Ce qui m'amène à un deuxième défaut : le mauvais emplacement des checkpoints (à condition de les garder en option) C'est pas très fréquent mais cela arrive parfois.

Un dernier défaut : la conduite du mako. Bon! Perso il m'a gavé qu'une seule fois. Car, pour éviter de s'énerver, et je comprends qu'il peut faire s'arracher les cheveux! il faut considérer sa conduite sous un angle bien précis : ne pas vouloir aller vite. C'est tout. Car sinon ça se conduit bien. Mais putain de défaut de relief!

Mais arrivons maintenant à l'essentiel. Les points positifs. Car ces défauts sont en soi bien maigres.

Durant toute ma première partie (Soldat-terrien) je n'ai eu qu'une envie : en entamer une seconde pour voir les autres situations et les autres conséquences des choix réalisés. Ce jeu est un putain! de jeu d'une putain! de richesse.

Les dialogues! A de rares exceptions, à chaque fois que votre perso réplique, c'est vous qui décidez quoi répondre. Alors.. très souvent, le choix revient juste à s'exprimer différemment. Mais que c'est plaisant de s'apercevoir qu'à sa quatrième partie, je découvre encore de nouvelles scènes. Avec plus ou moins d'importance. C'est fou comme on peut jouer au même jeu sans se rendre compte de ce que l'on loupe.

Les détails! Dans l'écriture! Dans le script! Dans l'adaptation des situations selon les choix et l'ordre par lesquels on est passés. C'est agréable de se retrouver dans des situations qui rappellent celles des Elder Scroll ou de Fallout. Plusieurs possibilités pour se sortir d'une situation. Que c'est bon!

Dans le doublage des dialogues! Quelle belle qualité en français. Ils ont même pensé à féminiser au détail près.

Cela donne envie de speed runner ce jeu. Ce que je ferai pour la première fois avec un jeu. Penser à rechercher les trajets les plus directs est assez jouissif.

Le final est grandiose. C'est seulement au second que j'ai eu envie de passer au deuxième Mass Effect. Quel bon teasing! Mais patience...

Tout d'abord je vais gagner le jeu dans tous ses modes de difficultés et avec chacune des classes.

Parlons du côté RPG de Mass Effect.

Perso, il est parfait pour mon niveau. Je l'ai trouvé ni trop pauvre, ni trop riche. Ni trop dur ni trop facile. Là, on pourrait parler des bugs mais j'y reviendrai en parlant de l'IA. La combinaison des pouvoirs est bien équilibrée. Le jeu laisse du temps afin d'appréhender chacune des classes. Le gameplay doit être adapté ce qui procure des expériences de jeu différentes.

L'exploration! Merde. Il y a des phases d'explorations dans Mass Effect! Des zones sur des tas de planètes. Et toutes dans des missions secondaires. Quel pied! Des missions secondaires avec des détails secondaires. Merde!
Merci aux développeurs! Merci de nous offrir un jeu si riche! (Par contre, je tousse pour ce qui est du DLC)

Causons un peu de l'IA du coup. Elle fait défaut mais perso, je l'aime bien. Oui! quand un coéquipier se fait taper dessus et qu'il ne réagit pas, on peut dire que l'IA est stupide. Mais cela reste rare. Plus fréquent : l'ennemi qui se cache derrière une caisse et qui reste planté alors qu'on le canarde. Oui c'est stupide. Par contre, l'ennemi qui se déplace pour faire le tour et chercher à nous avoir par derrière, c'est bon. Les déplacements variés selon le type d'ennemi, c'est bon. L'aide de ses coéquipiers qui tuent plus d'une fois un adversaire alors qu'on se retrouve en difficulté, c'est excellent. Et plus le niveau de difficulté augmente et plus la gestion de leur pouvoir est à notre charge. Excellent!
Les bugs d'ennemi sont, au final, et pour ma part, des aides qui sont les bienvenues.

Et pour ce qui est du reste :

Il y a de la conduite de véhicule! Les dialogues sont dynamiques! Il faut pas loin de 50 heures de jeu pour tout faire à 100%. Une quinzaine pour le finir d'une traite (et j'en suis perso autour de 100 heures pour 3 parties)

Je kiffe le background! L'histoire, la personnalité des persos, l'univers.. la science-fiction !!! Y a pas à chier : Mass Effect fait mieux que Starwars car il y a la science.

Conclusion : Bioware ne se fou pas de nous.

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Mass Effect : mes impressions au bout de 5 heures de jeu


Je joue à Mass Effect 1 sur la PS3 via le PS Store. Avec le niveau de difficulté de base – normale. Avis positif.

Globalement, j'ai du mal à lâcher la manette. Ce qui est bon signe. Et je suis impatient de retourner dans le jeu. Mais, j'ai le sentiment que la profondeur de la narration entourant l'histoire va s'estomper. C'est à dire que je crains qu'au moment où le background se dévoilera complètement, le jeu se terminera au même instant. Je redoute cette frustration. Car, je n'oublie pas que le jeu est sortie en 2007.

Attention, le background est bien étoffé et il est fort agréable à découvrir. En plus, dans cette version française, j'apprécie grandement le doubleur qui fait la voix du narrateur. C'est le même doubleur pour Scott Bakula dans Code Quantum. Et globalement, la bande son est bonne (si j'escompte 2 bugs sonores - 2 répliques qui ne se sont pas lancées mais sans pour autant que cela ne nuise au jeu)

Le jeu est graphiquement beau sans pour autant nous faire oublier la date de sa sortie d'origine (2007) On distingue plutôt des animations 3D plaquées sur un dessin 2D.

Le gameplay est agréable. Il fonctionne bien dans son ensemble. Un bémol tout de même sur le déplacement de Shepard. Que de murs invisibles. Et en fin de compte, la map reste un ensemble de couloirs dont les embranchements (à la citadelle) se mémorisent assez vite.

Ce qui est désagréable, par rapport au gameplay, c'est le déplacement du commando. Ils sont toujours deux dans notre dos. Et quelle bande de con. Mais quels cons. Ils sont là, toujours à nous suivre comme deux toutous. Quelle bande d'abrutie. Et il ne parle pas (ou peu) Toujours Shepard qui interroge les autochtones. Les deux autres restent derrière comme deux cons. Mais quels cons. Mais, vraiment, quels cons. On croirait trimbaler deux boulets qui sont accrochés à nos basques. Quels cons collant. C'est comme dans les anciens RPG lorsque les héros secondaires suivent le héros principale à la queue leu leu. Non. Autant pour moi. Ils sont toujours côte à côte. Comme s'ils étaient en rang avant d'enter en classe. Comme des écoliers à la .. j'arrête dans cette longueur (et quand j'écris longueur, je parle tout autant du gameplay que de mon texte)

L'ambiance du jeu est globalement sympathique. La citadelle est vivante mais, on est loin du monde animé que peut nous procurer un GTA. Les PNJ sont statiques. Si statiques que quand on part réaliser une quête pour l'un d'entre eux, ils restent plantés là, dehors, sans bouger d'un poil (sauf exception) C'est vraiment de l'animation à l'ancienne. Et c'est normal.

Le gameplay de Shepard en lui même est plutôt agréable. Un peu rigide mais sans trop l'être. Les phases de shoot sont banales. On retrouve le système de couverture, ce qui est intéressant.

Le jeu propose de l'expérience et des niveaux pour chaque héros, indépendamment les uns des autres. J'aime bien. C'est étoffé sans trop l'être. Juste ce qu'il faut pour ma part. Un peu de custom pour les armes et les armures. Avec une incidence déjà conséquente sur les ennemis (à partir du club de strip sur la citadelle, en ce qui me concerne) Sans oublier les objets et custom à acheter.

Et les dialogues. C'est ce que je voulais intégrer dans mon gameplay général. Rares sont les jeux auxquels je joue qui me proposent des choix de dialogue avec une incidence sur l'histoire. Je ne sais pas encore si cela affecte seulement le fin, s'il y a de nombreuses fins, ou si les changements modifient le déroulement de l'histoire en elle-même. Mais ce qui est certain c'est que je vais refaire une autre partie. J'ai choisi dans celle-ci d'être diplomate, conciliant, de faire le bien (je me trouve devant 2 quêtes annexes dont je distingue mal de quel côté il faut que je me place pour faire le bien) Dans ma prochaine partie, je serai hargneux, rebelle, méchant. Pour autant, je suis pas complètement convaincu. A voir.

Ce qui est excellent, c'est que des choix de dialogue ne sont pas disponibles en fonction de son niveau de charme ou d'influence trop faible. On peut se retrouver à faire un choix qu'on ne voudrait pas (sans être frustré)

Enfin, en ce qui concerne l'histoire, je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec Starwars. On retrouve dans Mass Effect les Jedi, les Sith, le rebelle Anakin Skywalker etc... Il y a peu d'originalité. Il y a quand même des positionnement qui m'intéresse, ce jeu s'inscrit dans la science-fiction, donc, qui dit science-fiction dit science.

En résumé :

Pourquoi je joue à Mass Effect ? L'univers - Le gameplay - Le système de dialogue et l'incidence sur l'histoire - Le petit prix

Ce que je redoute : la durée de vie - l'effet couloir - la faible étendue du monde jouable

Ce que j'ai constaté : un background conséquent (mais proche de celui de Starwars)

Ce que je soupçonne positivement : une bonne rejouabilité

Mon objectif final : Jouer à la trilogie.

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