04 Octobre 2017

Sora No Otoshimono

Ħ Hik
aku Ħ
Girls Bravo

Ħ Ħ



Du très bon ecchi et même plus que ça.

La libido est interpellée dans sa splendeur. L'humour et les caricatures sont ficelés. La narration et la mise en scène sont bonnes.

L'animé met en scène des situations originales à caractère double tranchant. Il va jusqu'à traiter trois niveaux narratifs bien emboîtés entre-eux. L'histoire est bien mieux écrite et les enjeux sont développés progressivement.

ĦĦ Girls Bravo est sans saveur. Il ne transcende que sur quelques points. C'est bien maigre. ĦĦ

Dans Sora No Otoshimono, les scènes sont à double tranchant. C'est à dire qu'elles s'apprécient pour ce qu'elles sont ou pas du tout, du fait, justement, de leurs natures.

Je prends un exemple magistral pour l'illustration : l'envolée des petites culottes.

La putain.. (pardon).. d'envolée.. de.. petites culottes !!! (J'aurais pu évoquer mêmement la "parade des magazines H" ou tout le ecchi autour des vestiaires des filles jusqu'à.. oui !! Ils l'ont fait !! Quitte à se transformer en tout se qu'on veut, autant devenir une culotte.. portée.. par.. une femme..! Ô le ecchi magistral !)
Les circonstances font que Sohara ne peut plus porter de sous-vêtement sous sa jupe. Et toutes les culottes qu'elle essaie finissent par s'envoler et se comporter en oiseau.

Moi j'y vois un moment absolument génial. C'est drôle et sacrément pervers - perversion à la sauce ecchi. Il est si jouissif et carrément forte jouissif de s'imaginer Sohara nue sous sa courte jupette. Bandant à mort !
J'aurais même poussé personnellement le bouchon plus loin en la privant de petite culotte pendant toute la durée l'animé et j'aurais résolvé cette situation en fin de saison au lieu d'un happy end en fin d'épisode.
Mais je comprends qu'on puisse être détaché de cette séquence, qu'on n'y adhère pas parce que l'esprit ecchi n'y est pas. Le Ecchi c'est se libérer des castrations. Ce qui induit de vivre sa sexualité. L'érotisme de l'adolescence.

Ce qui fait de cet animé un quelque chose de l'ordre de l'excellence mais pour certains un quelque chose de naze. C'est à double-tranchant.

Les scènes de l'animé sont pour la plus part de cet ordre. Je suis moi-même confronté à ce genre de dilemme à certains moments, comme pour la partie mafia, et jusqu'au pitch même du shõnen, qui est convenu et.. ..des angeloïdes !?!

ĦĦ Girls Bravo ne raconte pas l'histoire sentimentale de son héro. L'animé part en vrille complètement, au détriment de l'intrigue sous-jacente liée à l'apparition de son héroïne. ĦĦ



Pour moi, dans Sora No Otoshimono, j'y retrouve une belle représentation de l'adolescence masculine. Le héro, Tomoki, se construit en-dehors du harem classique. Il laisse tomber assez vite l'idée de la toute puissance qu'il peut exercer grâce aux pouvoirs d'Ikaros sur le monde et les femmes, pour se confronter aux biais du passage à l'âge adulte. Il y a pleins de moments particulièrement natures et réels sur le masculin - le féminin de même. Tomoki est dans ses valeurs masculines de force, impressionnant le féminin, réussissant à vaincre tous les obstacles, sans parvenir à passer à l'âge adulte. Et ça c'est cool.

Juste une scène qui illustre bien le propos : la maison de Tomoki a complètement explosé. Il ressort des cendres, fier et puissant, tenant dans ses bras Sohara évanouie. Il la tient droit debout, nu. Elle s'éveille et l'admire. Puis il constate qu'elle est en sous-vêtements. Elle est sexy à en jouir ! Il se met spontanément à bander et le gland de son pénis en vient à percuter la fesse de Sohara qui en devient hystérique de colère. Voilà. Tout semble le conduire vers l'âge adulte mais son corps, l'authentiquement réel, le replace dans son adolescence. Génial.

Tomoki bande régulièrement, l'illustration franche, le garçon 100% ecchi. Mais son caractère devient plus négatif et c'est fort dommage. Il est énervé pour un rien. C'est bête.
Tomoki évolue au cours des saisons en se repliant sur son adolescence masculine, ce qui est cool, mais malheureusement tout en gardant en permanence ce caractère agressif.
Et le carré amoureux se constitue tout de même en saison 2. Pour se révéler quand même en point plutôt positif. L'animé évolue beaucoup vers le meilleur. C'est très très bon.

ĦĦ Girls Bravo nous fait plonger dans un quotidien perverti par un personnage secondaire complètement caricatural. On s'écarte des enjeux essentiels de l'animé. ĦĦ


Quant à la femme, elle est présente en castratrice. C'est hyper courant dans les Shõnen. Sohara en est l'ambassadrice. Elle ne cesse d'exercer ses prises de karaté sur Tomoki. ..pour quelle raison en fin de compte ?

Mais ici, il y a ce quelque chose qui diffère. C'est lié à la fois au ton soumis d'Ikaros vis à vis de Tomoki, à la naïveté de Nymph eu rapport de cette même soumission, ou encore à ce personnage féminin en contre-exemple, Mikako, c'est à dire la libertine de service en mode ecchi. Tout cet ensemble contrecarre l'aspect toujours castratrice des femmes vis à vis des hommes.

Pour dire, qu'il y a un ton plus libéré dans Sora No Otoshimono. Les femmes sont montrées, re-re-montrées et exploitées, au sens positif du terme. Et ça c'est bon.

En fin de compte, ce qu'il faut retenir, c'est que les femmes sont méga belles et méga sexy. On y retrouve les caricatures classiques des animés. Corps effilés. Poitrines généreuses. Fessiers sveltes et rebondis. Visages trop mignons. Etc.. Méga méga bon. D'autant qu'elles sont toutes dans la mignonnerie à mort !!!

Leur design est superbe. Elles ont ce quelque chose de beau, de craquant, de mignon, de bandant, ce quelque chose qui reste toujours compliqué à expliquer.

La petite taille, les cornes et le bassin bien foutus de Nymph l'éclaire joliment. Le body de Sohara est aux anges, ses changements d'humeurs tous plus craquants les uns que les autres - même quand elle s'énerve pour pas grand chose : mâter les femmes en maillot de bain à la piscine, ce n'est pas grand chose ; se transformer en sol pour observer ce qu'il se trame dans les vestiaires des filles, ce n'est pas grand chose ; être une culotte pour se raprocher du plus intime des femmes, ce n'est pas...
Et même Ikaros fait pointer les coeurs, son teint mélancolique touchant au sensible. Une belle réussite du côté du dessin des femmes - sans oublier toutes les autres au passage.

ĦĦ Girls Bravo est bien un ecchi. Sans problème. Les femmes y sont sensuelles et sexy. Les scènes ecchi sont nombreuses. ĦĦ

Un élément, par contre, pas cool : l'excès de miniaturisation des personnages.

C'est toujours hilarant et très réussi. Ce n'est donc pas la quantité mais plus la situation décalée qui ne le nécessite pas nécessairement. C'est particulièrement bien illustré en saison 2 car Tomoki est tellement miniaturisé à longueur de temps qu'on en devient surpris quand il est de taille normale. L'effet renversé.

Ce que je trouve aussi dommage, et qui arrive parfois, c'est la grossièreté employée pour broder un nouvel élément de l'intrigue. Ce procédé est classique. Ce n'est pas un problème. Mais quand ça se voit trop..

..en exemple, l'épisode du festival. On se retrouve très vite dans une bataille en mode paintball. Ce qui est quand même plutôt absurde. Mais dans le but d'amener un nouvel élément de l'intrigue, donc. Un peu gros. Dommage. Par contre, c'est beaucoup plus pénible dans l'épisode du festival de la deuxième saison, où là, il n'apporte rien.
Mais dans le second de cette dite-saison.. là on pardonne : la pêche aux yo-yo !!!
Et malgré que l'intrigue évolue, le fait de garder la révélation ultime en toute fin de saison nous laisse trop dans l'amer tout au long des épisodes. On est comme sur le frein en permanence. Ce qui n'est plus le cas en saison 2. C'est même l'inverse. Supra cool.

ĦĦ C'est moins marqué dans Girls Bravo. Les situations gratuites prennent le dessus en délaissant l'intrigue principale. ĦĦ

Quant à la méchanceté qui ressort parfois du ton de l'animé, elle est simple mais sadique. Et sporadique. Et elle est trop contrastée avec le reste de l'animé au ton bien plus léger.

ĦĦ Les personnages secondaire sont intéressants mais sous-exploités, jusqu'à la grande méchante au comportement complètement nullissime - malgré sa mignonnerie. ĦĦ

Je rajoute un mot pour Eischirou et Astraea. Eischirou fait la plus part des introductions des épisodes et entraîne le mouvement de l'intrigue général. Un personnage secondaire à sa place. Et Astraea, au premier abord décevant car tellement teaser avec ferveur pour une révélation top conne : elle se révèle être la blonde de service, et bien, ce personnage apporte beaucoup à l'animé. C'est très bien vu.


L'opening de la première saison est excellent. Celui de la saison 2 est moins emballant. Mais on retrouve un beau coup de maître au tout premier épisode de cette dernière : l'opening est lui-même une parodie de celui de la saison 1 en version Tomoki. Un bluff magistral.

Enfin, l'ending est placé légèrement avant la fin de l'épisode. Il prolonge la dernière séquence, ou la plus parlante de ce dernier, accompagné d'un morceau musical toujours différent et toujours dans le ton. A cela, se rajoute un passage supplémentaire qui souvent révèle un élément important du background, faisant office ainsi de court teaser. C'est une réussite. (Avec mention à la toute dernière image toujours too sex, juste.. wouahou !)



CONCLUSION

Sora No Otoshimono est un ecchi haut level au sens où le shõnen est très ecchi et plutôt complet. Il mêle habillement situation quotidienne, phénomène extra-ordinaire, perversion et mignonnerie. Oui. Du haut niveau.

C'est tellement agréable de se surprendre à imaginer le début de l'animé et d'y comprendre son évolution en puisant déjà dans la nostalgie. Wouha ! C'était ça le début ! Mais oui ...

ĦĦ Girls Bravo est juste mouais. Mais implémenté d'un bon ecchi. ĦĦ